[Mise à Jour 11 h 35] Le Parquet informe qu’une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Koumac avec l’assistance de la brigade de recherches de Koné, pour un homicide conjugal commis le samedi à la tribu de Karaak, à Koumac, suivi du suicide par arme à feu de l’auteur présumé des faits.

Vers 18 heures, une jeune femme âgée de 22 ans, se rend à la tribu de Karaak pour restituer des effets personnels à son ex-concubin, qui est hébergé chez sa sœur depuis leur récente séparation. C’est alors qu’une dispute éclate assez rapidement. La sœur de cet homme, qui se trouvait, elle, dans sa propre case, entend la jeune femme crier.

De la porte d’entrée de son logement, elle aperçoit l’ex-concubine sortir précipitamment de l’habitation et venir se réfugier derrière son véhicule, garé dans la cour. Alors qu’elle se trouve en position accroupie, face à la témoin, elle est atteinte d’un coup de feu, tiré par son ex-compagnon avec une carabine, depuis la fenêtre, soit à sept mètres de distance de la victime.

La jeune femme, touchée à la nuque, tombe en arrière, à même le sol. La témoin, revenue dans son logement pour appeler les secours, entend alors une seconde détonation et découvre le corps de son frère, devant le véhicule de la victime, atteint au niveau de la tête.

Carabine de calibre 270

Le parquet a ordonné une autopsie des deux corps. Les vérifications faites à ce stade de l’enquête ont permis d’établir que l’auteur présumé disposait de deux armes d’épaule, dont l’arme du crime, une carabine de calibre 270 qui, manifestement, n’avaient pas donné lieu à une déclaration administrative.

Des investigations sur l’environnement de la victime et de l’auteur présumé de ce féminicide volontaire par concubin sont en cours. "Lors de leur vie commune ayant duré cinq ans, le couple n’a pas eu d’enfant, précise le procureur de la République, Yves Dupas. Leur séparation récente n’a donné lieu, a priori, à aucun signalement sur une situation conflictuelle ou un danger potentiel pour la jeune femme."

Âgé de 28 ans, l’auteur présumé avait été condamné pour des faits de violences commises en réunion et participation avec arme à un attroupement en 2018 ainsi que, plus récemment, pour des infractions routières.

[7h50] Samedi soir, à Koumac, deux personnes sont mortes à la tribu de Karac. Le couple aurait été tué par arme à feu.

Selon le Parquet, il est encore trop tôt pour préciser davantage les circonstances de ce drame. Cependant, le procureur de la République devrait faire la lumière sur les premiers éléments de l’enquête, plus tard dans la matinée, ce dimanche.

Plus d’informations à venir.