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    Nouvelle Calédonie
  • Cécile Rubichon | Crée le 23.12.2022 à 15h15 | Mis à jour le 23.12.2022 à 15h21
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    Les volumes de minerais exportés chutent de moitié au troisième trimestre, "conséquence d'une extraction irrégulière sur certains centres miniers", note l'Isee.  Photo Thierry Perron
    Le déficit commercial de la Nouvelle-Calédonie se creuse au troisième trimestre et par rapport à 2021, annonce l’Institut de la statistique et des études économiques (Isee) dans un rapport publié ce vendredi.

    En cause : une envolée de la facture des importations que ne parvient pas à compenser une forte hausse des exportations. De janvier à septembre 2022, les exportations s’élèvent à 207 milliards de francs, une embellie de 62 % sur un an, de 7,5 % au troisième trimestre, indique le rapport de l’Isee.

    En volume, les exportations de nickel et des crevettes en baisse

    En ce qui concerne le nickel, au troisième trimestre, les ventes de NHC et de ferro-nickel progressent en valeur mais les volumes de minerais exportés chutent de moitié, entraînant une baisse de 11 % du montant des ventes. "Cela est en partie la conséquence d’une extraction irrégulière sur certains centres miniers", souligne l’Isee. Les exportations de produits de la mer et de l’aquaculture sont, elles aussi en repli, après deux trimestres de forte hausse. "Les crevettes sont le principal facteur de baisse (-39 %), en volume comme en valeur". Les ventes de thon, elles, ont grimpé de 85 %. L’Isee souligne également la progression "remarquable" des ventes d’huiles essentielles (+ 25 %).

    Combustibles, charbon et huiles de pétrole ont flambé

    Quant aux importations, leur montant a pris 43 % sur un an et s’élève à 291 milliards de francs. "Pour le deuxième trimestre consécutif, elles atteignent des sommets, dépassant la barre des 100 milliards de francs", "majorées par les achats de combustibles, de charbon et d’huiles de pétrole", qui pèsent pour près de 60 % dans l’augmentation globale. Le poste des machines et du matériel de transport (équipements de travaux publics, fours industriels, matériel de plomberie, véhicules et embarcations destinées au transport de marchandises par exemple) est le deuxième le plus important, note l’Isee. La valeur de leurs importations a augmenté de 42 % en glissement annuel et représente 20 % de la hausse observée au troisième trimestre. Du côté des matières brutes, les achats de soufre ont bondi de 93 %. La facture des produits manufacturés s’est elle aussi alourdie, de 30 %. Celle de l’alimentation de 16 %.

    Résultat : le montant des importations reste supérieur à celui des exportations, malgré leur forte hausse, et, "en glissement annuel, le déficit commercial s’aggrave". Il était de 75,4 milliards de francs en 2021. Il est de 84,1 milliards en 2022.

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