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    Nouvelle Calédonie
  • | Crée le 04.10.2020 à 11h40 | Mis à jour le 04.10.2020 à 15h13
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    Photo Thierry Perron
    La cellule opérationnelle zonale a été activée ce dimanche matin, dès six heures.

    La commandant Cécile Macarez en convient bien, « c'est un petit peu là où tout se passe ».

    Bienvenue dans la cellule opérationnelle zonale ! Ce bureau, installé dans un des bâtiments du haut-commissariat, à Nouméa, est en effervescence depuis ce dimanche matin, journée historique pour la Nouvelle-Calédonie.

    Comme en 2018, l'état-major interministériel de zone de défense et de sécurité (EMIZ) de Nouvelle-Calédonie est à pied d'œuvre pour suivre en temps réel le bon déroulé du scrutin et recueillir « l'ensemble des événements sur le territoire », explique la commandant Cécile Macarez, chef du bureau de l'EMIZ. Ouverture des bureaux de vote, axes de circulation dégagés, retour des plis vers le haut-commissariat… Rien ne doit échapper à l'EMIZ.

    « Anticiper des événements futurs »

    Au côté du commandant Cécile Macarez, des « officiers de liaisons » de la gendarmerie, de la police, de la sécurité civile ou encore des Forces armées de la Nouvelle-Calédonie qui sont en permanence connectés « avec leurs centres opérationnels, ce qui permet de recueillir les informations efficacement. Nous avons une main courante informatisée qui nous permet de visualiser tous les éléments dans le calme et du coup, d'anticiper des événements futurs ». « Cela nous permet d'adapter la conduite en fonction des situations et de manière proportionnée », poursuit la responsable.

    Placée sous l'autorité du haut-commissaire Laurent Prévost, la cellule opérationnelle zonale a été activée ce dimanche matin, dès six heures. « Notre principale préoccupation était l'ouverture des 304 bureaux de vote et la viabilité de tous les axes routiers. Nous sommes satisfaits car tous les axes étaient dégagés ce matin, et les forces de l'ordre étaient à pied d'œuvre de très bonne heure. C'était notre priorité que les gens puissent voter sereinement et sans difficulté », analyse Florence Ghilbert-Bezard, directrice de cabinet du haussaire.

    Plus de 1 200 policiers et gendarmes

    Autre mission du COZ, « la remontée des informations vers les services gouvernementaux » à Paris, souligne Cécile Macarez du corps des sapeurs-pompiers, spécialisée dans « la gestion de crise ».

    Sur le terrain, plus de 1 200 policiers et gendarmes quadrillent le pays pour « prévenir toute situation », prévient Florence Ghilbert-Bezard. C'est aussi l'intérêt de la cellule opérationnelle : être en capacité de réagir à toute situation de trouble à l'ordre public instantanément.

    « Nous avons une montée en puissance des forces de l'ordre depuis quinze jours. Au fil de la journée, nous allons suivre les événements pour s'adapter le cas échéant », conclut Florence Ghilbert-Bezard.

     

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