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    Nouvelle Calédonie
  • A.T. | Crée le 10.04.2025 à 11h49 | Mis à jour le 10.04.2025 à 11h49
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    La rixe a impliqué 300 participants environ, selon les autorités judiciaires. Capture d'écran Facebook
    Un mois après la rixe qui a éclaté au 1881, à Nouville, impliquant des centaines de participants et blessant sept personnes, quatre individus ont été interpellés et placés en garde à vue. Ces auteurs présumés, qui ont reconnu les faits et appartiendraient à une bande de Dumbéa, seront présentés au tribunal les 11 et 23 avril prochains. Parmi eux, un mineur a été placé en détention provisoire. Explications.

    Trois auteurs présumés des violences aggravées commises lors de la rixe qui a éclaté au sein puis à l’extérieur de l’établissement de nuit Le 1881 le 8 mars dernier, seront convoqués au tribunal en comparution immédiate ce vendredi 11 avril. Par ailleurs, un autre suspect, mineur, a été déféré en vue de sa comparution devant le tribunal pour enfants le 23 avril.

    Pour rappel, cette nuit-là, peu après minuit, la soirée organisée dans ce bar discothèque a dû être écourtée en raison de nombreux débordements liés à des participants particulièrement alcoolisés. Mais très vite, la situation est devenue hors de contrôle et a dégénéré en une rixe sur le parking, qui a impliqué entre 200 et 300 personnes selon le parquet. Ces violences ont blessé au moins sept personnes, dont un gendarme et un policier.

    Selon les premiers témoignages recueillis au cours de l’enquête, notamment de la part de victimes (qui ont essuyé des coups de pied et de tesson de bouteille) au cours de l’enquête, une bande appelée Alka, regroupant des jeunes originaires du quartier de Jacarandas à Dumbéa, s’était livrée à plusieurs scènes de violences. Lors de leurs auditions en garde à vue, les quatre auteurs ont reconnu leur participation aux violences volontaires reprochées.

    45 jours d’incapacité totale de travail

    En ce qui concerne le prévenu mineur, qui présente des antécédents judiciaires et est poursuivi notamment pour les violences ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de 45 jours, son placement en détention provisoire jusqu’à sa comparution à l’audience (le 23 avril) a été ordonné. "Je tiens à souligner la qualité du travail d’enquête conduit par la direction territoriale de la police nationale, qui a permis d’aboutir, à ce stade, à l’implication de ces quatre auteurs présumés de faits de violences d’une gravité particulière, au moyen de nombreuses investigations, dont l’exploitation des documents vidéos", conclut Yves Dupas, le procureur de la République.

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