Les syndicats, et en premier lieu le SGTINC, majoritaire à Kouaoua, n’ont pas souhaité assister à la rencontre. Parce qu'"y aller, c’est cautionner". Après un comité central d’entreprise, une institution représentative du personnel, lundi à Doniambo, un comité d’établissement était programmé ce mardi matin dans le centre administratif SLN de la commune minière, avec un dossier sur la table : le redimensionnement du site. Ce plan social toucherait 53 employés, sur près de 200. "Nous sommes dans une démarche de préserver l’emploi sur la mine de Kouaoua" note Laurent Fogliani, chef de département communications et affaires publiques de la SLN. Toutefois il serait nécessaire de redimensionner l’effectif, parce que "la mine de Kouaoua est une mine qui a été dimensionnée pour pouvoir extraire 900 000 tonnes de minerai à l’année, mais qui au mieux en produit 360 000 tonnes".

Une centaine de salariés, accompagnée de coutumiers, affichait ce matin leur mécontentement devant les bureaux. "On doit discuter d’abord de la méthode" tempêtait Stéphane Nimoiri, représentant syndical SGTINC à Kouaoua. "On parle ici de 53 familles. La méthode ne passe pas !"

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