Emmanuel Macron a été réélu président de la République avec près de 58 % des voix. Il a fait le premier discours de son nouveau quinquennat au Champ-de-Mars, à Paris, dimanche 24 avril (lundi 25 avril en Nouvelle-Calédonie). "Merci chers amis, chers compatriotes, ici à Paris et partout à travers le territoire, dans l’hexagone, comme aux Outre-mer et à l’étranger. Avant toute chose, merci", a commencé le président de la République.

Emmanuel Macron a tracé les grandes lignes de son projet pour les cinq prochaines années. Un projet "humaniste, républicain, social et écologique, fondé sur le travail et la création, un projet de libération de nos forces académiques, culturelles et entrepreneuriales", assure-t-il. Le président promet "une société plus juste", dans laquelle "nul ne sera laissé au bord du chemin".

Convaincre

Emmanuel Macron a mentionné ses électeurs qui ont fait "barrage à l’extrême droite", sans adhérer à ses idées. "Je sais aussi que nombre de compatriotes n’ont pas voté pour les idées que je porte, mais pour faire barrage à l’extrême droite, a-t-il reconnu. Ce vote m’oblige pour les années à venir."

Le président de la République veut aussi répondre au "silence" des abstentionnistes. "Je ne suis plus le candidat d’un camp, mais le président de toutes et tous", a-t-il ajouté en promettant une "réponse" à la "colère" de ceux qui ont voté pour Marine Le Pen.

Inventer

Le président de la République a assuré que son nouveau mandat ne sera pas "celui de la continuité". "Il nous reviendra ensemble d’œuvrer à cette unité pour que nous vivions plus heureux en France. Les années à venir ne seront pas tranquilles, mais elles seront historiques. Ensemble nous aurons à les écrire pour nos générations !", a-t-il dit.

Emmanuel Macron promet "une ère nouvelle" marquée par une "invention collective d’une méthode renouvelée" en faveur du "pays" et de la "jeunesse".