- Baptiste Gouret | Crée le 05.04.2024 à 14h06 | Mis à jour le 05.04.2024 à 14h07ImprimerGil Brial, deuxième vice-président de la province Sud en charge de la jeunesse, et Julien Barras, président de la commission emploi-formation du Medef, ont signé une convention de partenariat pour permettre à l’organisation patronale de prendre part au di Photo Baptiste GouretL’organisation patronale va identifier deux ou trois entreprises adhérentes susceptibles d’accompagner des jeunes collégiens ou lycéens vers la réussite. Elle a signé une convention de trois ans avec la province Sud.
En octobre, la province Sud a lancé un programme inédit en Nouvelle-Calédonie : le mentorat. Ce concept déjà expérimenté dans l’Hexagone consiste, pour des cadres ou des patrons d’entreprises, à prendre sous leur aile un jeune volontaire "chez qui on a décelé un potentiel qu’il pourrait perdre s’il n’est pas accompagné", explique Gil Brial, deuxième vice-président de la province Sud en charge de la jeunesse.
Ce vendredi, l’élu a signé avec Julien Barras, président de la commission emploi-formation du Medef, une convention de partenariat de trois ans pour que l’organisation patronale prenne part à ce dispositif. Chaque année, elle sélectionnera deux ou trois entreprises adhérentes qui désigneront un mentor au sein de leur organisation.
Celui-ci sera chargé de prendre contact, une fois par mois, avec un collégien ou un lycéen identifié par les équipes pédagogiques. Il l’accompagnera pendant plusieurs années dans la découverte du monde de l’entreprise, mais pas seulement. "L’idée est aussi de proposer au jeune des sorties, d’aller au musée, au théâtre, lui faire découvrir un monde nouveau qui lui serait resté étranger sans le mentorat", souligne Gil Brial.
Système éducatif et entreprises
Si la Maison bleue est parvenue à motiver douze mentors cette année pour le lancement du programme, la participation du Medef va permettre d’étendre le réseau, parfois difficile à tisser. "On est ravi de prendre part à cette action, se félicite Julien Barras. Les jeunes n’ont pas toujours la chance d’être aiguillés vers la réussite. C’est intéressant de pouvoir leur montrer la voie, ça tire tout le monde vers le haut."
En octobre, les collégiens et leurs mentors avaient été reçus au château Hagen lors du lancement du programme de mentorat de la province Sud. Photo Anthony Tejero"Ils ont parfois l’envie et la capacité, mais pas forcément le cadre ou l’accompagnement familial nécessaires", ajoute le vice-président de la province Sud, qui y voit également un moyen de "renforcer le lien entre le système éducatif et les entreprises". Les collèges de Portes-de-Fer, à Nouméa, et Jean-Fayard, à Katiramona (Dumbéa), ont été désignés comme établissements pilotes. Douze jeunes ont été choisis. Ils seront suivis par leur mentor de la cinquième à la terminale.
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