Deux jours pour s’initier au BMX freestyle, au breakdance, au skateboard, au basket à trois. Autant de nouvelles disciplines sportives intégrées aux Jeux olympiques cette année. A l’occasion du festival Olymp’Art, un festival de sports et d’arts de rue qui se tient samedi 3 et dimanche 4 août au Skatepark de Sainte Marie, les Calédoniens et les Calédoniennes pourront découvrir ou redécouvrir ces disciplines désormais portées au plus au niveau sportif.

Art et sport

Le Groupement d’employeurs sport et loisirs sud (GESLS) surfe sur la vague des Jeux olympiques en y associant le street art. L’association a répondu en 2023 à l’appel à projets Olympiade culturelle lancé par l’Etat et le comité Paris-2024. La demande est d’associer l’art et le sport, comme dans la tradition des Jeux olympiques grecs. Malgré la situation critique que vit le Caillou, le GESLS s’est "dit, on y croit, on fonce ! Nous avons eu la validation officielle il y a une dizaine de jours, mais nous étions bien préparés", assure Antoine Dahlia, président de l’association.

Initiations

Sur deux jours donc, une dizaine d’associations animeront le skatepark de Sainte-Marie en proposant des démonstrations et des initiations. Au menu, du basket 3x3 assuré par la Ligue calédonienne, du skate animé par TriCal Shredder, du BMX représenté par New Cal Ride, mais aussi du parkour, de l’acroyoga ou encore de la slackline. Du côté artistique, Zion représentera le monde du graf, Wyka le rap ou encore Slimane au slam. "Il y aura des démonstrations, par exemple du jeu du chat et de la souris, un jeu de parkour dans un petit espace où l’un des deux concurrents doit attraper l’autre, précise Antoine Dahlia. Il y aura aussi des initiations à la création de contenus vidéo…"

Redynamiser le secteur sportif

Un week-end riche, animé, avec de quoi se restaurer et s’amuser. "On tombe à point nommé, c’est certain. En plus d’être en plein dans les Jeux olympiques, ce festival va permettre de redynamiser, de sortir les jeunes de chez eux, de relancer les activités sportives, de donner confiance, espère le président du GESLS. Tout le secteur sportif était à l’arrêt, il y a eu très peu d’entraînements ou de compétitions ces trois derniers mois. Ça redonne un peu de peps." Le festival Olymp’Art était pensé sur deux week-ends à l’origine, mais les financements n’ont pas suivi. Si les sponsors privés donnent bien moins qu’espéré avant le 13 mai, certains sont là, avec ce qu’ils peuvent. "Même si quelques partenaires nous donnent peu, nous les mettons en avant. Pour une fois, c’est le milieu associatif qui soutient le milieu de l’entreprise, explique Antoine Dahlia. On renvoie la balle."