Le recrutement des candidates à l’élection de Miss Nouvelle-Calédonie 2025 est déjà ouvert. Pouvez-vous nous en expliquer comment ça fonctionne ?

Oui c’est parti ! On a lancé le recrutement, effectivement, mais avec des incertitudes d’organisation et de budget, forcément. Nous avons profité du Spirit Festival, les 16 et 17 novembre derniers au château Hagen, pour ouvrir officiellement le recrutement. On a trouvé que c’était un excellent moment pour reprendre contact, reconstruire, recréer ce lien avec les Calédoniennes et les jeunes femmes du territoire.

Vous travaillez donc déjà à l’organisation de l’élection 2025.

Ça fait plusieurs mois qu’on travaille sur des solutions pour pouvoir financer l’élection Miss Nouvelle-Calédonie 2025. Tout est enclenché avec nos partenaires médias. Je suis en train de reprendre contact avec, bien sûr, les partenaires publics, en étant vraiment consciente de la situation du territoire et des difficultés, parce que je rappelle qu’on est une association loi 1901 et que le monde associatif est vraiment en berne en ce moment. Mais si on ne fait rien, on n’obtient rien non plus, donc il faut être solidaire. Avec toute l’équipe, on est en train de trouver des moyens pour organiser une élection, certainement une petite élection avec un budget réduit.

L’élection risque de se dérouler un peu plus tôt que d’habitude.

Tu tables sur combien de candidates ?

Ça fait plusieurs années que l’on ne dépasse pas les 10 candidates. C’est un choix, un choix artistique, chorégraphique, mais aussi de préparation. C’est plus facile pour nous de préparer 8 à 10 jeunes filles que 12 candidates. On sait qu’en termes de chorégraphie sur scène c’est plus facile ainsi qu’en termes de coaching, de tout ce qui est préparation. Nous sommes ainsi plus proches des candidates.

Tu peux nous présenter un rétroplanning ?

D’habitude, on commence le recrutement vers le mois de mars, juste après la rentrée scolaire. On n’avait jamais commencé un recrutement aussi tôt. Ce n’était pas seulement un recrutement le jour du Spirit Festival, c’était surtout l’idée de reconstruire le lien, de vraiment pouvoir partager avec le public. Et c’est aussi une manière de rassurer les futures candidates en disant oui, on est là, on est toujours présents, même si on ne nous voit pas beaucoup en ce moment, il y a beaucoup de travail en coulisses. De fait, l’élection risque de se dérouler, peut-être, un peu plus tôt que d’habitude. En général, elle se déroule en septembre, on la fera peut-être en juillet, on verra. Dans tous les cas, on aura toujours un casting final à trois mois de l’élection.

Comment peuvent vous contacter les jeunes filles qui désirent être candidates ?

Elles peuvent prendre contact avec nous sur le compte Facebook du comité Miss Nouvelle-Calédonie ou avec notre miss en titre, Emma, qui se fera un plaisir de leur répondre. Dans tous les cas, on les contactera très rapidement. On enverra un dossier de présélection, avec les demandes de photos : une photo d’elle en pied, une photo de portrait, une en tenue de cocktail et une en maillot de bain. Nous y précisons également les critères exigés pour être candidate.

Toutes les jeunes filles qui se freinent parce qu’elles ont des tatouages ne doivent pas hésiter à nous contacter.

Ces critères ont évolué. Peux-tu nous les rappeler ?

Il faut être majeure au jour de l’élection et de nationalité française. La taille est aussi un critère important. Il faut mesurer au moins 1m70, c’est la taille officielle. Mais en Nouvelle-Calédonie, on accepte aussi une taille inférieure, en sachant, et on est très clair sur ce sujet, qu’elles ne pourront pas prétendre au titre de Miss ou de première dauphine. Elles ne pourront qu’être éventuellement deuxième ou troisième dauphine.

Et qu’en est-il des tatouages ?

Les tatouages sont acceptés. Toutes les jeunes filles qui se freinent parce qu’elles ont des tatouages ne doivent pas hésiter à nous contacter, puisque c’est autorisé aujourd’hui. Bien sûr, il y a des limites, on n’accepte pas, par exemple, un tatouage avec un message polémique. C’est à nous, en tout cas, de les conseiller.

Et la chirurgie esthétique ?

La chirurgie esthétique, c’est-à-dire, concrètement, avoir refait ses seins, ses fesses, son visage, c’est refusé puisque nous sommes sur des jeunes femmes naturelles. Mais si c’est de la chirurgie réparatrice, c’est accepté. Donc, si elles ont des doutes, il ne faut pas qu’elles hésitent à nous contacter aussi. Parfois, c’est classé comme chirurgie esthétique, mais en fait, c’est de la chirurgie réparatrice.