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    L Calédonie
  • Frédérique de Jode / L Calédonie | Crée le 15.08.2024 à 14h00 | Mis à jour le 15.08.2024 à 14h00
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    Carine Richez Raguin est arrivée en Nouvelle-Calédonie en 2003. Dans la foulée, elle a créé son école de danse Art et Mouvement. Photo Cissia Schippers
    Depuis l’âge de 19 ans, Carine Richez Raguin vit pour la danse. Libre et libérée, elle s’épanouit dans son métier et dans la création de ses spectacles. Naturellement, elle encourage les femmes à s’émanciper des carcans à travers la danse. Notre partenaire, le magazine L Calédonie, vous tire le portrait d’une femme extravagante et sans limite qui donne la pêche !

    Par son énergie débordante, sa présence indéniable, sa chevelure flamboyante, ses costumes incroyables, Carine Richez Raguin, la cinquantaine assumée, capte le regard sur scène. Depuis enfant, la danse, c’est sa passion, son ADN. " J’ai commencé des cours de danse classique puis je me suis tournée vers le modern jazz. " Mais c’est au Brésil, à l’âge de 19 ans, que Carine prend son envol. " J’avais rejoint mes parents qui se faisaient construire un catamaran, car ce sont des voileux, et j’ai rencontré le père de mes deux filles. J’ai commencé à donner des cours de modern jazz, ouvert une école de danse, monté des spectacles autour du folklore brésilien. "

    Art et Mouvement

    Et puis, la vie lui fait quitter le Brésil pour une existence sur un bateau avec ses deux filles et un nouveau compagnon qui l’amènera en 2003 en Nouvelle-Calédonie. " Je crée alors mon école de danse, Art et Mouvement, où l’on enseigne du modern jazz, de la danse contemporaine, précise-t-elle. Je développe les cours de samba, d’afro brésilien et je crée la troupe Dança Brasil qui existe toujours. " Carine déteste la routine. Elle ne peut s’empêcher de se renouveler. Elle s’est ensuite spécialisée à New-York dans le Broadway jazz, puis a enchaîné avec du cabaret et a mis en place une nouvelle troupe On Broadway, ainsi qu’une troupe 100 % masculine, les Gentleman Dancers.

    Thérapie

    Est arrivé ensuite le burlesque. " Tout a commencé par la venue de Dirty Martini qui m’a donné envie de transmettre cet art de l’effeuillage et de produire une nouvelle troupe, Burlesque Nouméa, s’enthousiasme Carine. C’est encore une merveilleuse aventure. " Une aventure qui a mené la troupe deux fois à Las Vegas, et dernièrement, en janvier, au Fringe World Festival à Perth avec un spectacle intitulé Les fruits de la passion qui a connu un accueil retentissant. " La danse est une thérapie qui devrait être remboursée par la Cafat, sourit-elle. Le burlesque permet aux femmes de se libérer, de récupérer de l’assurance, de retrouver leur côté féminin, de s’épanouir, de séduire, d’assumer leur corps pas forcément parfait, de rire de leurs rondeurs, de s’émanciper et de dire gentiment fuck à la société qui nous impose des critères de beauté. "

    No limit

    Dernière troupe en date Extravaganza, un nom qui colle à la peau de celle qui se désigne comme une femme extravagante. " Je voulais me débarrasser de tous les carcans, insiste-t-elle. Que ce soit avec le burlesque, le cabaret, les danses latino-brésiliennes, je me sentais limitée par ces styles alors qu’avec le burlesque, Extravaganza, je suis totalement libre et je n’ai plus de limites. "


    En février 2024 a donné naissance à une nouvelle école, Extravaganz'Art. Photo Olivia Velna photography

    L’occasion pour Carine, femme de contrastes, de laisser libre cours à son imagination, à des concepts originaux, à son univers glamour et sexy ou décalé, déjanté dans lequel l’humour et la provocation sont souvent présents.

    Nouveau chapitre

    Après 23 ans, Carine a décidé de fermer Art et Mouvement. Une décision très difficile. " Cette école était devenue une grosse structure chronophage avec trois salles, une dizaine de professeurs, 350 élèves. J’avais envie de réduire la voilure, d’être plus libre. " Est né en février, Extravaganz’Art, une structure plus petite, qui comprend une école de danse, avec du burlesque, du cabaret, du jazz Broadway, de la samba, enseignée par Laura, la fille de Carine, de la danse urbaine, et les différentes troupes de Carine.


    Illustration L Calédonie

    On pourra notamment la retrouver sur scène avec la troupe Extravaganza, dans un spectacle L’expérience Fringe, avec la troupe Burlesque Nouméa qui reviendra sur leur aventure au Fringe World Festival, et également dans Sorcière ou le féminin sacré. On ne doute pas qu’aux premières loges, sera présent son mari Guy Raguin, son plus grand fan. " J’ai la chance que mon mari adore ce que je fais, comme ma famille, et moi j’adore ce qu’il entreprend. On a les mêmes passions mais on a chacun notre univers, personne ne marche sur l’autre. C’est vraiment top ! "


    La Une du magazine L Calédonie de mai 2024. Photo Cissia Schippers

    Note

    Retrouvez les infos de L Calédonie sur sa page Facebook. Le magazine, sorti en juin et non en mai en raison des émeutes, est toujours disponible dans les points de vente suivants : Librairie Michel-Ange, Librairie Port Plaisance, Libraire Quartier-Latin, Tabac centre Belle-Vie, Tabac Dumbéa Mall, Tabac Géant Sainte-Marie, Tabac presse Moana.

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