- J.-F.G. | Crée le 24.08.2018 à 04h25 | Mis à jour le 24.08.2018 à 06h38ImprimerDans le Grand Nouméa, les feux de brousses se multiplient (comme ici à Dumbéa). Impossible pour les sapeurs-pompiers de ne pas faire le lien avec les vacances scolaires. Photo DRFAITS DIVERS. A trois semaines de la saison des feux, les incendies sont déjà au rendez-vous. Comme à Dumbéa.
En quatre jours, 40 hectares sont partis en fumée du côté du Val-Suzon. Les pompiers de la commune n’auront finalement eu que deux jours de répit grâce à la pluie. « Nous avons pu éteindre le feu mardi soir en nous postant sur les lignes de crête, explique le lieutenant Bruno Chitussi. Il est cette fois-ci éteint et une surveillance a été mise en place pour éviter tout nouveau départ. » Mais ce qui agace les soldats du feu de la commune, c’est que cet incendie était déjà bel et bien éteint dimanche soir. « Il y a quelqu’un qui s’amuse, confie le chef de corps de Dumbéa. Et il nous est impossible de ne pas faire le lien avec les vacances. »
Ce qui a permis de venir une nouvelle fois à bout des flammes ? « Une série de facteurs, reconnaît Bruno Chitussi. Il y a d’abord le fait que la commune a ouvert une série de pistes sur les crêtes. L’échange avec les habitants nous aide également. Mais il y a surtout eu des conditions météorologiques qui nous ont aidés. La végétation est encore humide et nous n’avons pas eu de vent. Mais il suffit de dix jours de chaleur et tout va être sec. »
Sur le pont, trois semaines avant la Saff
De mauvais augure… Le 15 septembre s’ouvrira la saison administrative des feux de forêt. Un dispositif particulier où une veille permanente est activé sur l’ensemble du pays. Une cellule feux de forêt au sein de la direction de la Sécurité civile et de la gestion des risques est ainsi en place. En renfort, des dizaines de personnes âgées de 18 à 25 ans - ils étaient une soixantaine l’année dernière - vont être formés par la Sécurité civile en tant qu’auxiliaires pour effectuer des missions de surveillance dans le cadre de leur service civique. L’année dernière, avec des conditions météorologiques exécrables pour les soldats du feu, 12 979 hectares avaient brûlé. Tout simplement l’une des pires saisons connues. L’origine de ces feux, sans surprise, était dans 100 % des cas, humaine.
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