- Fabien Dubedout, avec Edmond Jarzabek | Crée le 03.09.2019 à 04h25 | Mis à jour le 03.09.2019 à 07h35ImprimerFlorence Ghilbert-Bezard succède à Denis Bruel, qui a officiellement quitté ses fonctions le 12 août. Photos F.D.ÉTAT. Hier matin à La Foa, Florence Ghilbert-Bezard a été officiellement installée dans ses fonctions de commissaire déléguée de la République pour la province Sud.
Pour son premier geste officiel, la nouvelle commissaire déléguée de la République (CDR) pour la province Sud a choisi de rendre hommage, hier au monument aux morts de La Foa, « aux soldats présents ou disparus qui se sont battus pour que nous puissions vivre libres et dans la dignité. » Elle a été accueillie par des représentants de la province et du gouvernement, une majorité des maires du Sud, des anciens combattants, des gendarmes… et la pluie. Une météo capricieuse qui a contraint les gendarmes à entonner a cappella la Marseillaise, la sono faisant défaut.
Arrivée samedi soir, Florence Ghilbert-Bezard a pris ses fonctions dès hier matin.
Cela n’a pas entamé le plaisir de Florence Ghilbert-Bezard. « Je suis très heureuse d’être là, car c’est mon premier choix et je suis ravie ».
Sécurité et contrats de développement
A la résidence de la subdivision, la nouvelle CDR s’est adressée à ses futurs partenaires. Si sa feuille de route reste encore à définir, elle a désigné ses « deux premiers dossiers d’actualité. » En premier lieu, la sécurité. « Je sais que c'est une de vos sources de préoccupations et je serai attentive à ce qui pourra encore faire progresser la sécurité sur le territoire. »
Pour le second, « je vous avoue que depuis que je suis arrivée, on m’en parle beaucoup. Même avant que je n’arrive », s’est-elle amusée à souligner devant les maires du Mont-Dore, de Dumbéa, de Bourail, de Moindou, de Sarraméa, de Farino ou encore de Thio. « L'avancement et le suivi des contrats de développement. Des réunions sont d'ores et déjà inscrites à mon agenda. L'idée est de pouvoir les faire vivre et évoluer autant que nécessaire. »
Une mission qu’elle aborde avec humilité. « Ma méthode, c’est avant tout l’écoute, le dialogue et puis je suis une femme de terrain », résume la CDR. « Je suis quelqu’un de simple, avec un contact plutôt facile. L’idée, c’est d’aller au-devant des personnes. »
Dans son agenda, les prochains jours sont justement consacrés à des premières rencontres. « [Aujourd’hui], j’accompagne la délégation de sénateurs à l’île des Pins. J’ai une réunion du CLSPD au Mont-Dore en fin de semaine. Puis, je vais attaquer toutes les visites de courtoisie. Ma priorité numéro 1 est d’aller rencontrer les maires. Je crois que tant qu’on n’est pas allé sur le terrain, cela reste très livresque, j’ai besoin que l’on me montre. »
Et il est des terrains sur lesquels la nouvelle CDR ne s’aventure pas encore. Elle a pris soin hier de ne pas aborder certains sujets, comme le deuxième référendum, car Florence Ghilbert-Bezard devait rencontrer hier après-midi le haut-commissaire pour connaître sa feuille de route.
Repères
Au service de l’Etat
Son parcours, Florence Ghilbert-Bezard le résume ainsi. « Cela fait trente ans de carrière, dont vingt ans à l’Etat. Surtout au ministère de l’Intérieur. J’ai fait une petite excursion dans les collectivités territoriales. Essentiellement, mon cœur est à l’Etat ». C’est son troisième séjour en outre-mer, après Mayotte, en tant que sous-préfète. Juste avant la Calédonie, elle était conseillère territoriale du directeur général de la gendarmerie.
Savoir déminer
La nouvelle CDR aura sûrement des situations explosives à gérer. Un domaine qu’elle connaît, car en 2017, son « exploit » avait fait le tour des journaux. A Mayotte, en l'absence de démineurs, basés à La Réunion, elle avait ouvert elle-même un colis suspect à l'aéroport.
MERCI DE VOUS IDENTIFIER
Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.X
J'AI DÉJA UN COMPTEJE N'AI PAS DE COMPTE- Vous n'avez pas encore de compte ?
- Créer un nouveau compte
Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement. -
-
DANS LA MÊME RUBRIQUE
-
VOS RÉACTIONS
- Les transports aériensà consulter ici