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    Nouvelle Calédonie
  • LNC | Crée le 16.11.2024 à 07h47 | Mis à jour le 16.11.2024 à 07h47
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    Six mois après le meurtre du gendarme Nicolas Molinari au Mont-Dore et malgré de très nombreuses auditions, les enquêteurs n’ont procédé pour le moment à aucune interpellation. Photo Aurélia Dumté / LNC
    Six mois après la mort du gendarme Nicolas Molinari, la justice poursuit son enquête indique le procureur de la République dans un communiqué publié ce vendredi. Si aucune interpellation n’est intervenue jusqu’à présent, Yves Dupas tient à souligner "la détermination inébranlable" de la justice à "aboutir à l’identification des auteurs de ce crime". Les parents et la sœur de Nicolas Molinari se sont constitués partie civile.

    Sa mort est arrivée aux premiers jours des émeutes, le 15 mai. Il est 20 heures quand le gendarme mobile Nicolas Molinari, 22 ans, est atteint mortellement à la tête par un tir d’arme à feu alors qu’il se trouve assis, dans un véhicule de service, au lieu-dit La Coulée sur la route provinciale 1 au Mont-Dore. Plusieurs coups de feu visent également les gendarmes mobiles occupant leur véhicule.

    "Ces faits d’une extrême gravité ont conduit le parquet à ouvrir une information judiciaire le 30 mai des chefs de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique et tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique", rappelle le procureur de la République dans un communiqué diffusé ce vendredi soir, six mois jour pour jour après la mort du gendarme.

    Un crime puni de la peine maximale

    Depuis le 30 mai, les investigations diligentées par la section de recherche de la gendarmerie se poursuivent sous l’autorité du juge d’instruction et à ce stade, "aucune interpellation n’est intervenue mais, les enquêteurs ont réalisé de très nombreuses auditions de témoins et diligenté des actes de police technique et scientifique", précise Yves Dupas, qui tient à "souligner notre détermination inébranlable à aboutir à l’identification des auteurs de ce crime, puni de la peine maximale de réclusion criminelle à perpétuité".

    Les parents et la sœur de Nicolas Molinari se sont constitués partie civile dans la procédure d’instruction. "Ils attendent légitimement de connaître la vérité sur le meurtre de Nicolas", conclut Yves Dupas.

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