- LNC | Crée le 19.08.2024 à 07h42 | Mis à jour le 19.08.2024 à 07h42ImprimerL’homme de 28 ans comparaîtra devant le tribunal ce lundi matin dans le cadre de la comparution immédiate. Photo Archives LNC / NVL’homme de 28 ans, placé en détention provisoire, sera jugé ce lundi 19 août pour avoir participé aux violences contre les gendarmes le 16 août sur la RT1 à Poya. Il a reconnu en garde à vue "avoir lancé une vingtaine de pierres à l’aide de sa fronde en direction" des forces de l’ordre.
Le parquet a procédé dimanche au déferrement dans le cadre de la comparution immédiate d’un auteur présumé de violences sur des gendarmes mobiles commises le 16 août à Poya. Lors d’une intervention pour libérer un barrage entravant la circulation sur la RT1, au niveau du carrefour des tribus, "les gendarmes ont été victimes de nombreux jets de pierres de la part d’un groupe d’individus très hostiles", indique le procureur de la République dans un communiqué. Trois hommes ont été identifiés faisant usage d’un lance-pierres lors de leur action violente.
Un homme, âgé de 28 ans et originaire de la tribu de Gohapin, a été interpellé alors qu’il venait de faire usage de sa fronde en direction des gendarmes. Non sans mal puisque ce dernier s’est rebellé, notamment "en se débattant pour empêcher son menottage et en donnant des coups de pied à l’un des gendarmes qui cherchaient à le maîtriser", poursuit Yves Dupas.
Lors de son arrestation, l’individu était en possession d’un lance-pierres et de nombreuses pierres placées dans son sac à dos.
"Un traitement judiciaire rapide et ferme"
L’auteur présumé a reconnu lors de sa garde à vue avoir lancé une vingtaine de pierres à l’aide de sa fronde en direction des gendarmes et de leurs véhicules d’intervention, en particulier un Centaure.
Placé en détention provisoire, cet homme, dont le casier judiciaire ne porte trace d’aucune condamnation, comparaîtra ce lundi 19 août en comparution immédiate pour répondre des chefs d’infractions suivants : violence volontaire sans incapacité de travail sur des gendarmes mobiles avec usage ou menace d’une arme, rébellion et dégradation volontaire d’un bien d’utilité publique et en réunion (dégâts commis sur le Centaure).
Le procureur de la République tient à rappeler "une nouvelle fois que les atteintes aux forces de l’ordre, consistant notamment en des actes de violence, de surcroît avec des armes, justifient un traitement judiciaire particulièrement rapide et ferme".
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