Dans un communiqué envoyé vendredi soir, le procureur de la République Yves Dupas déclare qu’une enquête, diligentée par la brigade de recherches de Nouméa, a été ouverte pour destruction volontaire par incendie de la case de la grande chefferie de Wetr, commise le 29 août vers 19h30, à Lifou.

Les premières constatations faites par la cellule d’identification criminelle de la gendarmerie tendent à prouver que l’incendie serait "d’origine criminelle, au vu de la présence de trois départs de feu". Les actes de police technique et scientifique ont d’ores et déjà été réalisés, indique Yves Dupas.

Plusieurs témoignages recueillis

"Les enquêteurs ont commencé à recueillir plusieurs témoignages dans le but d’élucider cette affaire dans les meilleurs délais", poursuit le procureur, avant de rappeler que le délit de destruction volontaire d’un bien par incendie ou par moyen dangereux pour les personnes est puni de la peine de 10 ans d’emprisonnement et d’une amende de 150 000 € (près de 18 millions de francs).