L’ensemble des acteurs économiques réunis sous la bannière de NC Eco a adressé mercredi matin un message sans ambiguïté : les conséquences économiques et sociales du report du référendum seraient désastreuses.

Le consortium pointe le silence des politiques auxquels des courriers ont été adressés au mois d’août pour obtenir des réponses précises et concrètes sur les conséquences du Oui et du Non sur le plan économique. D’après David Guyenne, président de la Chambre de commerce et d'industrie, seule la formation Génération NC a répondu à ces questionnements.

"Nous espérons ces réponses dans les prochaines semaines, mais si elles ne viennent pas, nous considérerons qu’il n’y a ni solution, ni projet", souligne Mimsy Dale, présidente du Medef.

Évoquant sa "volonté de transparence", NC Eco annonce la tenue d’une conférence de presse le 26 novembre pour faire part publiquement des résultats de cette démarche.

Arguant qu’il n’est plus temps de se laisser enfermer dans un débat de date, Xavier Benoist, président de la Finc, appelle à travailler sur les huit axes prioritaires énoncés dans le manifeste de NC Eco : préserver la liberté d’entreprendre pour tous, des institutions performantes à l’écoute des citoyens, le droit à la santé et à la solidarité, l’accès à l’éducation, le respect des cultures plurielles et de la diversité, la protection de note qualité de vie, la promotion de l’image de l’attractivité à l’extérieur des frontières et un système fiscal et monétaire stable et attractif.

Rappelant que "toute la Calédonie est en deuil", le président de la Chambre d'agriculture, Gérard Pasco, a appelé chacun à prendre ses responsabilités car " nous ne pouvons pas attendre dans la crainte d’une quatrième vague ou d’un autre variant et repousser ad vitam ce référendum."

Plus d’informations à venir.