- Baptiste Gouret | Crée le 15.05.2024 à 13h07 | Mis à jour le 15.05.2024 à 13h07ImprimerDes représentants du FLNKS, lors d’une conférence de presse organisée fin avril. Le Front a annoncé vouloir reprendre les discussions avec l’État et a condamné les violences commises ces derniers jours. Photo Archives LNC/Baptiste GouretLe Front considère que la situation autour du dégel du corps électoral "ne saurait justifier la mise en péril de la paix" et "déplore les actions" perpétrées ces derniers jours. S’il condamne l’adoption du projet de réforme constitutionnelle, le FLNKS se dit toutefois prêt à saisir la main tendue par l’État dans la recherche d’un accord global d’ici le Congrès de Versailles.
Deux jours après le début des émeutes dans le Grand Nouméa, le FLNKS s’est finalement exprimé, ce mercredi midi, dans un communiqué signé de Patrick Jomessy, à la tête du bureau politique. Le Front "regrette et tient à dénoncer" les exactions commises. Le climat social et politique délétère du moment "ne saurait justifier la mise en péril de la paix et de tout ce qui a été mis en œuvre et construit pour permettre au vivre-ensemble de s’installer durablement dans ce pays et de sortir du système de la colonisation".
Le Front apport également son soutien aux chefs d’entreprise et aux salariés touchés par les évènements en cours et lance un "appel à l’apaisement" envers la jeunesse engagée sur ces manifestations ainsi qu’à la levée des barrages pour permettre le libre accès de la population "aux produits, services et besoins de premières nécessités".
"Donner une chance au dialogue et au consensus"
Le FLNKS condamne toutefois le vote de la réforme, survenu il y a quelques heures à l’Assemblée nationale, "malgré son lobbying auprès des parlementaires français, du soutien des instances internationales, et les récentes demandes effectuées au plus haut niveau de l’État pour la suspension et le retrait de ce projet".
Il rappelle tout de même que cette réforme doit être examinée par le congrès de Versailles pour être définitivement adoptée. "Le président de la République propose aujourd’hui de ne pas le convoquer tout de suite afin de donner une chance au dialogue et au consensus. C’est une opportunité que le FLNKS souhaite saisir, afin que les revendications de chacun, dont ceux qui manifestent, puissent être entendus et prises en compte", écrit le Front.
Ainsi il lance "un appel à l’ensemble des responsables politiques, à l’État pour réunir les conditions nécessaires à la reprise d’un dialogue apaisé, pour l’obtention d’un accord global permettant à la Nouvelle-Calédonie de poursuivre son chemin vers l’émancipation, et à chaque Calédonienne et Calédonien de trouver la place qui est la sienne dans ce pays."
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