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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 26.08.2024 à 17h11 | Mis à jour le 26.08.2024 à 17h11
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    Une semaine après la déclaration de quatre experts de l’ONU, les propos continuent de faire réagir les acteurs politiques et coutumiers calédoniens. UN Photo/Joao Araujo Pinto
    Les propos tenus la semaine dernière par quatre experts de l’ONU sur la crise calédonienne font encore couler l’encre. Soutenue par les uns et fustigée par les autres, la déclaration aux faits contestables a été reprise, ce week-end, par le conseil coutumier Hoot Ma Whaap et le FLNKS, qui exprime "sa profonde gratitude" envers les quatre rapporteurs.

    Près d’une semaine après sa publication, la déclaration de quatre experts du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme sur la situation calédonienne n’en finit plus de faire réagir les acteurs politiques locaux. Après les condamnations des groupes Loyalistes et Rassemblement, les rectifications du haut-commissaire et les compliments de l’UC, c’est au tour du FLNKS et du conseil coutumier Hoot Ma Waap de revenir sur ces propos controversés.

    Dans un communiqué daté de dimanche 25 août, le Front " exprime sa profonde gratitude envers les quatre rapporteurs spéciaux de l’ONU" qui ont "dénoncé et alerté le monde sur les pratiques coloniales de l’État français à l’encontre de notre population", écrit Laurie Humuni, secrétaire générale du Rassemblement démocratique océanien (RDO), actuellement à l’animation du bureau politique du FLNKS.

    Un appel aux "frères du Pacifique"

    Fort de cette déclaration, le Front lance ainsi un appel à la communauté internationale "pour qu’elle soutienne le processus de décolonisation engagé en Kanaky Nouvelle-Calédonie". Alors que s’ouvre, ce lundi 26 août, le Forum des îles du Pacifique à Tonga, il demande notamment aux "frères du Pacifique" de "prendre en considération les remarques et les recommandations des rapporteurs spéciaux de l’ONU, qui reflètent la réalité de ce que traverse le peuple kanak depuis le 13 mai dernier, afin qu’elles soient adoptées comme futures résolutions de ces instances". Le FLNKS en profite également pour interpeller le Comité spécial de décolonisation, les comités des droits de l’Homme et l’Assemblée générale des Nations unies dans l’espoir qu’ils condamnent "les agissements coloniaux de la puissance administrante française".

    "Renouer rapidement les fils du dialogue"

    Le conseil coutumier Hoot Ma Waap s’inquiète, quant à lui, des "réponses aux actes commis", jugées trop répressives. Réuni le 22 août à Voh, le bureau du conseil se dit, dans un communiqué envoyé samedi 24 août, "préoccupé" par l’état des lieux dressé par les quatre rapporteurs de l’ONU et notamment par le sort réservé "aux nombreux prisonniers envoyés dans les prisons métropolitaines".

    Le conseil coutumier reprend par ailleurs les allégations de "disparitions forcées" de Kanak et de "milices armées" accusées de crimes racistes évoquées par les quatre experts. Des phénomènes qui n’ont pour l’instant jamais été prouvés et qui ont été largement démentis par le haut-commissaire. Ainsi, le conseil coutumier, représentant les 14 districts de l’aire Hoot Ma Waap, demande à l’État de "renouer rapidement les fils du dialogue avec les partenaires locaux" afin de "rétablir la paix" en Nouvelle-Calédonie.

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