Une victoire ou la relégation. Paul Barjon n’aura pas d’autre choix que de s’imposer au RSM Classic, qui se déroule de jeudi à dimanche sur le parcours de Sea Island, en Géorgie. 179^e sur la liste des gains du PGA Tour, le golfeur de Dumbéa doit gagner ou au pire finir dans le top 3 – si les autres résultats vont dans son sens – pour espérer terminer dans les 125 premiers du classement de la FedEx, qualifiés pour l’an prochain.

Après une saison d’apprentissage en 2021-2022, où il avait terminé au 171^e rang, pour un total de 168 points et 436 732 dollars de gains, Paul Barjon avait confié en novembre 2023 aux Nouvelles calédoniennes, avant de retrouver l’élite mondiale, ambitionner finir l’année 2024 dans le "Top 50 du circuit américain". Malheureusement, les résultats n’ont pas suivi. Malgré un début de saison encourageant avec une 39^e place fin janvier au American Express, l’ancien joueur de Dumbéa a ensuite enchaîné les contre-performances, ratant huit cuts d’affilée (non qualifiés pour les deux derniers tours de la compétition).

Un beau Top 4 au Zurich Classic

L’espoir est revenu fin avril avec une quatrième place au Zurich Classic de la Nouvelle Orléans, seul Top 10 de sa saison, le propulsant de la 197^e à la 157^e place. Mais cette très belle performance n’a pas eu l’effet escompté. Sur les quatorze tournois suivants, le trentenaire installé au Texas n’a passé que trois cuts, avec pour meilleur résultat une 33^e place au Sanderson Farms Championship. Un bilan bien trop maigre pour espérer maintenir ses droits sur le PGA Tour (il pointe à la 179^e place avec 92 points et 328 507 dollars de gains). À moins qu’il ne réalise un exploit cette semaine lors du RSM Classic, à l’image de sa victoire l’an passé dans le tout dernier tournoi du Korn Ferry Tour (seconde division américaine) qui lui a ouvert les portes de l’élite.

A l’impossible nul n’est tenu, et Paul Barjon le sait très bien.