- Philippe Frédière / philippe.frediere@lnc.nc | Crée le 07.05.2018 à 04h25 | Mis à jour le 07.05.2018 à 08h20ImprimerPour Emmanuel Macron, la première des batailles reste celle de l’éducation. Crédit photo : Thierry PerronDISCOURS. Emmanuel Macron a terminé son séjour au Théâtre de l’Île où il a redit les ambitions de la France pour la Calédonie dans la région indo-pacifique.
N’oublier personne, saluer toutes les histoires, honorer toutes les mémoires, tout en pointant l’horizon d’un avenir où la Calédonie et la France se grandiraient mutuellement. C’est un des piliers du long discours prononcé par Emmanuel Macron samedi en début de soirée. Il a choisi le Théâtre de l’Île pour sa prestation de presque une heure. Un lieu choisi au hasard ? Sans doute pas. « C’est une ancienne église, jamais achevée, construite pour le bagne, utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale pour l’expulsion des Japonais. Que sera ce lieu dans quelques générations, nul ne le sait. » Manière pour le chef de l’État de rappeler que l’histoire est en perpétuel mouvement.
L’histoire justement. Elle a tenu une bonne place dans son voyage et dans son discours. Le combat des Kanak « qui était juste », le temps du bagne, la place des pionniers et de toutes les communautés qui ont construit le pays. L’évocation des grands hommes qui ont construit le retour à la paix après les accès de violences des années 1980. Des tourbillons à ne pas oublier pour qui aspire à bâtir l’avenir.
Du fond du cœur
Sans surprise, Emmanuel Macron n’a pas indiqué explicitement sa préférence concernant le choix que vont faire les Calédoniens dans six mois. Mais il a dit à plusieurs reprises « du fond du cœur » que la France serait moins grande et moins belle sans la Nouvelle-Calédonie. Il a dit et répété son ambition gaullienne pour la France à travers les océans. Et l’ambition qu’il nourrissait pour la Calédonie dans la région indo-pacifique. Ambition géo-stratégique, ambition économique, ambition maritime, aspiration à l’autosuffisance alimentaire, à la souveraineté énergétique, avec, au centre de tout, la jeunesse. « Parce que la première des batailles est celle de l’éducation. »
Emmanuel Macron a appelé de ses vœux l’édification « d’une société qui sache réconcilier les traditions et l’innovation (…) qui aura le meilleur de l’histoire ancestrale de la Nouvelle-Calédonie et le meilleur de la République. »
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