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    Nouvelle Calédonie
  • Aurélia Dumté | Crée le 04.09.2024 à 14h22 | Mis à jour le 04.09.2024 à 14h24
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    Le bureau politique du FLNKS tenait une conférence de presse ce mercredi 4 septembre à Dumbéa. L’UC, le RDO et le MOI étaient présents. Photo Aurélia Dumté
    Le bureau politique du FLNKS a tenu ce mercredi à Dumbéa Rivière sa première conférence de presse depuis son 43e congrès à Koumac, samedi 31 août. Trois points ont été abordés. Il a été question de la décision de la province Sud de punir les Kunié après l’agression de deux élues ce week-end, de l’éviction de Roch Wamytan de la présidence du Congrès et le troisième point est en attente de confirmation du procureur de la République.

    Le bureau politique du FLNKS a donné rendez-vous à la presse au Carrigou, à Dumbéa Rivière, chez Aloisio Sako, président du Rassemblement démocratique océanien, ce mercredi 4 septembre. Le sujet du 43e congrès du FLNKS, boycotté par le Palika et l'UMP, n’était pas à l’ordre du jour, "le sujet est clos, on en reste là", a affirmé l’hôte. Trois autres sujets ont été abordés au cours de cette entrevue matinale.

    Un "déni démocratique"

    Il a été notamment question de l’éviction de Roch Wamytan à la présidence du Congrès, un "déni démocratique", selon Laurie Humuni, secrétaire générale du RDO et en charge de l’animation du bureau politique du FLNKS, qui dénonce "les élus de la droite anti-indépendantiste au Congrès qui n’ont pas hésité à s’associer pour évincer Roch Wamytan de la présidence de l’institution." Ainsi, c’est la candidate du parti l’Éveil Océanien, Veylma Falaeo, qui est désormais présidente de l’institution.

    Selon le bureau politique, "le message passé lors des dernières élections, les législatives, n’a pas été respecté au Congrès, notamment par rapport au vote de la droite, qui se pose en donneur de leçons en démocratie", explique Dominique Fochi, secrétaire de l’Union calédonienne, qui fait le parallèle avec la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale après les élections européennes. Pour le bureau politique du FLNKS, "l’unité et la majorité océanienne n’a pas été ébranlée. Ce sera dans le travail que celle-ci sera confirmée dans les institutions. Le temps de la manipulation est terminé, nous avons choisi d’emprunter le chemin du pari de l’intelligence pour reconstruire notre pays sous le prisme de la vision et de la culture kanak et océanienne."

    Une punition collective disproportionnée

    La décision de Sonia Backès, présidente de la province Sud, de cesser tous services provinciaux à l’île des Pins du jeudi 5 au lundi 9 septembre inclus, en réponse à l’agression de deux élues provinciales sur Kunié par cinq personnes fait également réagir les membres du FLNKS. "Cette punition collective d’une population est un mélange des genres entre l’exécutif provincial et le travail des juges", estime Aloisio Sako. "Un incident isolé ne peut en aucun cas justifier une décision aussi radicale et démesurée. En effet, décider de fermer l’ensemble des services provinciaux durant cinq jours consécutifs pour "sensibiliser la population ainsi que les autorités coutumières à la gravité de la situation" est clairement une sanction collective mais également une mise en danger de la population kunié", explique Laurie Humuni, qui dénonce "fermement les décisions disproportionnées de la présidente de la province Sud." Dominique Fochi précise tout de même que "cette agression contre des élues est inadmissible."

    Le troisième point abordé lors de cette conférence de presse nécessite des confirmations et des recoupements d’informations avant sa diffusion.

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