- AFP | Crée le 07.12.2024 à 07h27 | Mis à jour le 07.12.2024 à 07h27ImprimerLa délégation transpartisane qui a fait le déplacement à Paris, était composée de gauche à droite de Milakulo Tukumuli, Philippe Gomès, Virginie Ruffenach et Pierre-Chanel Tutugoro. Au centre, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher. Photo DRÉchéance le 31 mars : une délégation "transpartisane" d’élus de Nouvelle-Calédonie a présenté vendredi aux présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale un calendrier de reprise des discussions pour la recherche d’un accord sur le futur de la Nouvelle-Calédonie.
Les représentants des six groupes siégeant au Congrès de Nouvelle-Calédonie ont participé vendredi à une réunion avec Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, qui s’est déroulée au Sénat pour leur présenter un calendrier de reprise des discussions en vue d’un accord.
Selon le calendrier proposé aux deux présidents de chambre, des "discussions calédoniennes" se tiendront du 15 décembre au 15 janvier entre les différentes forces politiques du Caillou, indépendantistes et non-indépendantistes.
Suivront des discussions associant l’État avec comme "deadline pour trouver un accord" le 31 mars, ont expliqué lors d’une conférence de presse les quatre représentants calédoniens s’étant déplacés à Paris, Philippe Gomès (Calédonie ensemble), Virginie Ruffenach (Le Rassemblement), Milakulo Tukumuli (Eveil océanien) et Pierre-Chanel Tutugoro (UC-FLNKS). Sonia Backès, cheffe de file du parti Les Loyalistes, et Jean-Pierre Djaïwe (Uni), participaient en visioconférence à la réunion.
"Un point d’étape majeur"
La date du 31 mars a été décidée en lien avec les prochaines élections provinciales, cruciales car la composition du gouvernement local découle d’elles. Elles ont été reportées le mois dernier à novembre 2025 au plus tard. Or, si un accord est trouvé, "il faudra quasiment sept mois pour le mettre en musique" via une réforme constitutionnelle, un référendum local et enfin une loi organique avant la tenue des élections elle-même, ont expliqué les élus calédoniens.
Sonia Backès, cheffe de file du parti Les Loyalistes, et Jean-Pierre Djaïwe (Uni), ont également participé à cette réunion, mais en visioconférence. Photo DRSi le format des discussions avec l’État reste à définir, "le président de la République d’une part et les présidents d’Assemblée d’autre part ont un rôle essentiel à jouer", a précisé Philippe Gomès, du parti non-indépendantiste Calédonie ensemble.
Dans un communiqué commun, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher ont salué "un point d’étape majeur de la relance des discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle‐Calédonie". Les deux présidents de chambre "ont assuré les participants de la poursuite de leur engagement au service de la Nouvelle-Calédonie", ajoute le communiqué.
Au terme d’une mission de trois jours en novembre en Nouvelle-Calédonie, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher avaient souligné que le report des élections provinciales calédoniennes à novembre 2025 ouvrait une fenêtre de dialogue.
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