"Malgré toutes nos recherches, la situation de pénurie d’infirmiers et la présence d’un seul médecin en poste nous contraignent à adopter les dispositions suivantes sur le site hospitalier R.D. Nabayes de Poindimié", informe le centre hospitalier du Nord. Une phrase qui résonne dans plusieurs communes de Nouvelle-Calédonie.

Ainsi, sur Poindimié, à partir de lundi 2 septembre, les lits d’hospitalisation sont fermés, les urgences sont maintenues de jour de 7 heures à 18 heures. Elles seront fermées la nuit, les week-ends. En cas d’urgence, les patients doivent contacter le 15.

Koumac, les urgences de jour assurées pendant 15 jours

À Koumac, ce matin vendredi 30 août, le Centre hospitalier du nord annonçait également la fermeture des urgences. Mais dans la journée, une organisation a pu être mise en place. Ainsi, le centre hospitalier Paula Thavoavianon maintien ses urgences de jour de 8 heures à 16 heures du lundi au vendredi, mais seront fermées de 16 heures à 8 heures.

Les urgences seront fermées du 6 au 9 septembre de 16 heures à 8 heures.

Les lits d’hospitalisation sont fermés. Les patients sont invités à contacter le 15 en cas de fermeture des urgences.

Ces dispositions sont temporaires, et appliquées jusqu’au 13 septembre.

Dans les îles, les services sont dégradés

En province des Îles, les trois îles sont touchées par le manque de médecins. La direction provinciale de l’Action communautaire et de l’action sociale communique sur la nouvelle organisation "en mode dégradée", mise en place dans les centres médico-sociaux de Xépénéhé, La Roche et Hulup.

À Hulup, "seules les hospitalisations et les urgences sont maintenues, les médecins n’assurent plus de consultations". "Les consultations médicales dans les annexes de Hnatalo, Dueulu, Mou, Penelo, Wabao et Mouli ne sont plus assurées", précise la province des Îles. À compter du 1er septembre, le Samu n’assure plus d’évacuation sanitaire médicalisée.

La population est donc invitée à contacter le Samu au 15 ou les pompiers au 18 pour toutes les urgences.

La pharmacie de We, à Lifou, a été victime de pillages dans la nuit de dimanche à lundi. Le personnel a manifesté mercredi 28 août et fermé l’officine pour la journée.