Hienghène, Houaïlou, Koné, l’île des Pins, Lifou, Maré… Onze agences OPT sont restées portes closes, ce lundi 18 mars. En cause, un mouvement de grève mené par la Fédération des fonctionnaires (Fédé). Le 11 mars, le syndicat avait déjà déposé un préavis à la direction de l’Office des postes et télécommunications pour avertir d’une "situation alarmante" qui frappe actuellement les agences, affectant la qualité du service public et le travail des salariés.

"Facture territoriale et sociale"

La Fédé reproche notamment à la direction le nouveau découpage géographique "incohérent" des zones, au détriment de la côte Est, et la suppression de certains postes stratégiques. Des décisions qui, selon le syndicat, ne font qu’accroître "la fracture territoriale et sociale, mettant en péril le bien-être de notre communauté".

Par ailleurs, les postes laissés vacants et la communication floue de la direction pèseraient fortement sur les employés de l’OPT. "Les agents sont éreintés et sont dans l’incompréhension totale et/ou partielle des objectifs fixés", dénonce la Fédé.

Le préavis de grève, qui a pris effet ce lundi matin, a été déposé pour une durée illimitée. Un point de rassemblement des grévistes a été installé devant l’agence de Koné.