- A.F.P | Crée le 29.01.2025 à 17h42 | Mis à jour le 29.01.2025 à 17h42ImprimerL’appli DeepSeek prend de court de nombreux experts de l’intelligence artificielle. Photo : GB - AFP *Le ministre australien de l’Industrie et des Sciences a fait part mardi de ses préoccupations en matière de protection de la vie privée à propos de l’intelligence artificielle (IA) chinoise DeepSeek, en invitant les utilisateurs à être "très prudents".
La sortie de R1, le dernier modèle de la start-up chinoise DeepSeek, a généré une onde de choc sur les marchés financiers, surprenant le secteur et les analystes par sa capacité à égaler les performances des géants américains, dont ChatGPT, qui dominaient jusqu’à présent l’intelligence artificielle (IA) générative, pour un coût bien inférieur.
"Il y a beaucoup de questions auxquelles il faudra répondre sur la qualité, les préférences des consommateurs, la gestion des données et de la vie privée", a déclaré, ce mardi 28 janvier, Ed Husic à la télévision nationale ABC, insistant sur la nécessité d'"être très prudent" face au chatbot chinois. Le ministre de l’Industrie et des Sciences estime que les entreprises chinoises diffèrent parfois de leurs rivales occidentales en ce qui concerne la protection de la vie privée des utilisateurs et la gestion des données.
Selon lui, "les Chinois sont très doués pour développer des produits qui fonctionnent très bien" et le marché chinois "est habitué à leur approche des données et de la vie privée", a-t-il développé. Mais, "dès que vous exportez vos produits vers des marchés où les consommateurs ont des attentes différentes en matière de protection de la vie privée et de gestion des données, la question qui se pose est de savoir si ces produits seront adoptés de la même manière".
En 2018, l’Australie a exclu le géant chinois des télécommunications Huawei de son réseau 5G national pour des raisons de sécurité nationale.
Qu'est-ce que Deep Seek ?
Le groupe chinois DeepSeek, qui a semé la panique à Wall Street avec son puissant robot conversationnel développé à bas coûts, est une start-up fondée par un génie des fonds spéculatifs persuadé que l'intelligence artificielle (IA) peut "changer le monde", et décrit par ses proches comme "geek" plutôt qu'entrepreneur.
Semblant faire irruption de nulle part sur la scène mondiale, DeepSeek est basé à Hangzhou, métropole de l'est de la Chine qui abrite le siège de nombreux géants tech du pays - d'où son surnom de "Silicon Valley chinoise".
Le robot conversationnel R1 de DeepSeek a stupéfié les experts par ses performances et sa rentabilité basée sur des coûts de développement très limités.
Pékin a de bonnes raisons de se réjouir: le succès de DeepSeek remet en question les sommes colossales investies par les géants américains dans le développement d'une IA générative avancée, ainsi que la capacité des sanctions occidentales à empêcher des rivaux chinois de les égaler, voire de les dépasser.
Le président américain Donald Trump l'a lui-même reconnu: c'est un "signal d'alarme" pour la Silicon Valley.
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