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  • AFP | Crée le 01.06.2024 à 11h43 | Mis à jour le 01.06.2024 à 11h43
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    Les habitants tentent de retrouver les corps sous les décombres.  DG - AFP - AFP or licensors - EMMANUEL ERALIA
    Les survivants du glissement de terrain meurtrier qui a décimé un village entier en Papouasie-Nouvelle-Guinée font face à un "risque important d'épidémie" et n'ont pas encore reçu suffisamment de vivres et d'eau potable, a alerté jeudi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

    Six jours après le drame qui a enseveli une localité de la province d'Enga, dans le centre du pays, le bilan humain reste incertain. Selon le gouvernement, quelque 2.000 personnes ont été ensevelies mais l'imagerie satellite, des experts en catastrophes et des responsables locaux suggèrent un bilan bien plus bas.

    Jeudi, l'OIM a déclaré que les sources d'eau étaient contaminées et le risque de maladie de plus en plus grand.

    "Les ruisseaux qui s'écoulent (au milieu) des débris sont contaminés et présentent un risque important d'épidémie", a déclaré l'OIM, qui a notamment adressé une mise en garde vis-à-vis du paludisme.

    Après le glissement de terrain, des habitants des deux quartiers touchés, Yambeli et Lapak, ont creusé la terre pour tenter de retrouver les disparus. Des témoins oculaires ont rapporté que l'odeur se dégageant des cadavres était devenue insoutenable. Les autorités locales ont affirmé qu'entre six et 11 corps avaient été retrouvés.

    L'OIM a dit avoir fait de l'acheminement d'eau potable, de comprimés de purification et de denrées alimentaires essentielles sur le site une priorité absolue.

    Des "centaines" de morts

    "L'absence d'informations précises sur les zones et les populations touchées entrave la planification et l'acheminement efficaces de l'aide humanitaire", a averti l'organisation.

    Sandis Tsaka, administrateur de la province d'Enga, a déclaré jeudi à l'AFP que le nombre de morts s'élevait probablement à des "centaines" plutôt qu'à des milliers.

    Selon lui, les survivants, traumatisés, ont été incapables de fournir des informations fiables sur leurs proches toujours portés disparus.

    "Les secours commencent à rassembler des informations sur les personnes présentes et le nombre de personnes touchées", a déclaré M. Tsaka, qui espère que les premiers chiffres seront confirmés vendredi en fin de journée.

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