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  • Radio 1 Tahiti | Crée le 21.10.2024 à 16h00 | Mis à jour le 21.10.2024 à 16h00
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    L’association Oceania souhaite augmenter le nombre d’observateurs à bord des navettes qui effectuent notamment des rotations entre les îles. Photo Radio1 Tahiti
    Après la mort d’une baleine juvénile, il y a dix jours à Faa’a, l’association Oceania va lancer lundi (mardi en Calédonie) une pétition pour demander au gouvernement de limiter la vitesse à 12 nœuds ou moins, pour tous les " grands navires naviguant à moins de 2 kilomètres de Tahiti et Moorea ", et ce de juillet à novembre, pour éviter les collisions. " Les navires ne sont pas équipés de dispositifs anticollision adaptés à la détection des cétacés ", rappellent les bénévoles. Le point avec notre partenaire Radio 1 Tahiti.

    Après l’émoi, la diffusion de vidéo et les plaintes, les associations continuent de se mobiliser, en réaction à la mort d’un jeune cétacé, le 8 octobre à Faa’a. Une mort dans d’atroces souffrances, qui a fait le tour de la toile, et dont serait responsable un bateau circulant à grande vitesse, selon des spécialistes.

    L’association Oceania a communiqué ce vendredi. " Ce tragique incident souligne la vulnérabilité de la faune marine dans nos eaux et l’urgence d’amplifier les dispositifs de protection de ces espèces emblématiques de Polynésie française ", souligne la structure spécialisée dans la protection des baleines, basée à Moorea.

    "Une manœuvre d’évitement par jour"

    Depuis 2018, l’association travaille avec l’Aremiti, Tauati Ferry ou Terevau (des sociétés de transport maritime), pour déployer des observateurs à bord des navettes effectuant les rotations : " ce programme a permis de réaliser plus de 879 manœuvres d’évitement ". Cette saison, l’association évoque " en moyenne, une manœuvre d’évitement déclenchée par jour, grâce à la collaboration entre les observateurs et les capitaines ".

    Le jour de la mort de la baleine, " environ 20 navires, incluant ferries, yachts, porte-conteneurs et bateaux de croisière, ont franchi la passe de Papeete entre 5 heures et 9h30. Aucune collision n’a été signalée lors des traversées où des observateurs étaient présents sur l’axe maritime ". Pour Oceania, l’accident, qui a tout de même disloqué une partie de la mâchoire de la baleine, " rappelle l’importance d’une vigilance renforcée de la part de tous les navires et met en lumière la nécessité d’améliorer les mesures de prévention. "

    "Pas de dispositifs anticollision à bord des navires"

    " Il est important de noter qu’à ce jour, les navires ne sont pas équipés de dispositifs anticollision adaptés à la détection des cétacés ", écrit-elle encore. Dès ce lundi 21 octobre (mardi en Calédonie), les bénévoles mettront donc en ligne une pétition, " pour demander au gouvernement d’instaurer une limitation de vitesse obligatoire de 12 nœuds ou moins pour tous les grands navires naviguant à moins de 2 kilomètres de Tahiti et Moorea pendant la saison des baleines à bosse, de juillet à novembre ". Actuellement, certains bateaux peuvent atteindre près de 40 nœuds et sont censés ralentir à moins de cinq nœuds dès lors qu’ils sont à moins de 70 mètres du rivage. L’association explique travailler en " étroite collaboration avec le Pays sur la proposition d’un texte de loi permettant de réduire la vitesse dans les zones les plus à risques ".

    En attendant une évolution réglementaire, Oceania souhaite aussi étendre son réseau d’observateurs, dont la présence quotidienne en mer est limitée faute de budget. Une levée de fonds sera prochainement organisée.

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