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  • AFP | Crée le 19.12.2024 à 10h20 | Mis à jour le 19.12.2024 à 10h20
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    La famille de JPK et leurs avocats réclament l’ouverture "d’un procès au plus vite à Papeete". Photo Radio1 Tahiti
    La famille de Jean-Pascal Couraud, un journaliste et opposant à l’ancien dirigeant polynésien Gaston Flosse mystérieusement disparu en Polynésie française en 1997, a dénoncé mercredi à Tahiti les lenteurs de la justice, ayant "la certitude" qu’il a été victime d’un meurtre.

    "Vingt-sept ans après, on est toujours à attendre un procès", a déploré mercredi Philippe Couraud, l’un des frères du journaliste Jean-Pascal Couraud, qui réclame toujours des "réponses" après l’ouverture d’une enquête en 2004. Ancien rédacteur en chef des Nouvelles de Tahiti et opposant à l’ex-président de la Polynésie, Gaston Flosse – aujourd’hui âgé de 93 ans -, Jean-Pascal Couraud, dit JPK, a mystérieusement disparu dans la nuit du 15 au 16 août 1997. Or sa famille en est convaincue, "Jean-Pascal a disparu à l’issue d’un meurtre", a déclaré son frère, qui dit s’être forgé des "certitudes" au vu des éléments du "très gros dossier".

    "Une complicité des proches"

    Selon lui, JPK aurait été "immergé à plusieurs reprises" au large de Tahiti depuis un navire de la flottille administrative, dont les hommes formaient alors la garde rapprochée de Gaston Flosse. Deux d’entre eux ont été mis en examen il y a une dizaine d’années pour enlèvement et séquestration suivis de mort, de même que l’ancien chef de la flottille. Toujours selon son frère, JPK "disposait d’informations assez précises sur le financement du patrimoine de monsieur Flosse", et sur d’éventuels liens "entre la Polynésie et le Japon au niveau financier, avec possiblement un soupçon du compte qu’aurait détenu Jacques Chirac".

    L’ex-femme de JPK et son amant de l’époque ont également été mis en examen pour meurtre quelques années plus tard, "une complicité des proches qui a fait que tous les enquêteurs ont été trompés, la famille a été trompée", a soufflé Philippe Couraud.

    "Un procès au plus vite" demandé

    Depuis l’ouverture d’une information judiciaire, sept juges d’instruction se sont succédé à Papeete. "Le délai raisonnable a été explosé" a déclaré mercredi à l’AFP l’un de ses avocats, Me William Bourdon, qui s’est ému d’une "forme de déni de justice". L’avocat a indiqué avoir sollicité le tribunal de Papeete pour qu’un assistant de justice soit mis à la disposition de la juge d’instruction chargée de l’affaire pour l’épauler.

    La famille de JPK souhaite notamment que Gaston Flosse, président de la Polynésie française entre 1984 et 2004, puis à plusieurs reprises jusqu’en 2014, soit auditionné au plus vite. "C’est un crime politique. On a voulu tuer un gêneur" a ajouté Me William Bourdon, réclamant "un procès au plus vite à Papeete".

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