Elles ont dénoncé les faits et permis son interpellation.

Un animateur dans un centre de vacances à Poé (Bourail) a été interpellé par la gendarmerie mercredi et placé en garde à vue pour des soupçons d’agressions sexuelles dans la nuit de mardi à mercredi.

L’association Daovi, organisatrice de cette colonie, a informé les parents "dans une démarche de totale transparence" que "deux jeunes filles ont été victimes d’agression sexuelle par un animateur". "Immédiatement avertie de l’évènement par les deux victimes, la direction a géré la situation en faisant de sa priorité les enfants et leur sécurité. Les deux adolescentes ont été prises en charge par l’équipe de direction et la gendarmerie".

La colonie de vacances a été immédiatement annulée et "tous les parents concernés par ce séjour ont été rapidement prévenus. Les enfants sont donc rentrés à leur domicile. Avant le départ, l’équipe d’animation a également eu un temps de parole et d’échange sur la situation avec tous les autres enfants du séjour".

L’association, qui organise, encadre et anime des centres de loisirs, des camps itinérants et des centres de vacances pour les jeunes âgés de six à dix-sept ans, a annoncé que l’animateur suspecté d’agression sexuelle était employé depuis le mois de juin en service civique.

Il a ainsi participé aux séjours "Oa’Dance en juin", "Oa’Dance en août", "Pocquereux en août" et "Oasis en janvier 2022". Daovi invite dès lors "tous les parents à ouvrir un dialogue avec leurs enfants concernés par ces camps et à nous faire remonter toutes les informations nécessaires à l’enquête" et à contacter la psychologue "qui est intervenue auprès de nos équipes" si "jamais vous ou votre enfant en ressentez le besoin".

"Bouleversées par la situation", les équipes de l’association ont adressé leur soutien "aux deux jeunes filles et à leurs familles. Toutes nos pensées et nos actions futures leur seront dédiées". Elles restent tout de même "solidaires" pour "passer cette difficile épreuve".