fbpx
    Grand Nouméa
  • Julie Cateau | Crée le 27.01.2023 à 02h02 | Mis à jour le 27.01.2023 à 12h02
    Imprimer
    L’exposition sur la lèpre est visible dans le grand hall du Médipôle pendant un mois. Photo Julie Cateau
    Où se trouvaient les léproseries en Nouvelle-Calédonie ? Quels sont les symptômes ? Comment se soigner ? Pour la 70e édition de la Journée mondiale des malades de la lèpre, une exposition est installée dans le grand hall du Médipôle pour un mois. Elle fera ensuite le tour du pays.

    À l’occasion de la 70e édition de la Journée mondiale des malades de la lèpre, le service de santé publique de la direction des Affaires sanitaires et sociales de Nouvelle-Calédonie a travaillé pendant un an sur une exposition, aujourd’hui installée dans le grand hall du Médipôle pour un mois. Y ont contribué la province des Îles, la fondation Raoul Follereau, l’Ordre de Malte et le CHT Gaston-Bourret.

    Une vingtaine de cas actifs sur le Caillou

    Car si de nombreux pays, en particulier les pays industrialisés, ont réussi à éradiquer cette maladie, la Nouvelle-Calédonie compte encore entre trois et dix nouveaux cas par an. Un chiffre qui stagne depuis une trentaine d’années et qui concerne la Grande Terre comme les îles. "Une vingtaine de cas sont actifs aujourd’hui sur le territoire", explique Vanessa Top, coordinatrice à la Dass pour les maladies tropicales négligées. "Mais derrière ces chiffres, il y a des personnes qui souffrent encore des connotations négatives sur la maladie." D’où la nécessité de mieux faire connaître ce qu’est la lèpre aujourd’hui et de changer de regard.

    Des tâches avec perte de sensibilité

    Mais aussi de se faire dépister. "Certains mettent la maladie sous le tapis, les soignants sont moins sensibilisés car ils viennent souvent d’endroits où la lèpre n’existe plus." Les principaux symptômes sont des tâches blanchâtres ou rougeâtres n’importe où sur le corps et avec une perte de sensibilité sur la zone, un gonflement du visage, des mains ou des pieds, le nez qui coule pendant des mois ou des fourmillements dans les extrémités.

    Une contagiosité quasi nulle dès le début du traitement

    Le diagnostic se fait chez son médecin. En cas de cas avéré, le Médipôle prend le relais pour le traitement. Comme pour la tuberculose, une enquête sanitaire est réalisée dans l’entourage du malade car "il faut être en contact longtemps et régulièrement avec un malade pour l’attraper". Puis le traitement est long, entre six mois et deux ans, par voie orale. "Avant les années 1960, on isolait les malades car il n’y avait pas de traitement. Aujourd’hui, la contagiosité est quasi nulle dès les premiers jours de traitement donc nous ne les isolons plus."

    Après le Médipôle, l'exposition fera le tour du pays puis sera installée à Lifou dans le cadre de la réhabilitation de l'ancienne léproserie de Cila.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS