- Brice Bacquet | Crée le 05.10.2021 à 14h00 | Mis à jour le 06.10.2021 à 10h09ImprimerLe point presse est animé par Yannick Slamet. Photo Marion CourtassolLe point presse de 14 heures est animé par Yannick Slamet, porte-parole du gouvernement. Il est accompagné d’une pharmacienne de la Direction des affaires sanitaires et sociales et d’un médecin libéral.
Huit malades (et non douze comme annoncé en direct) sont morts de la Covid-19 en vingt-quatre heures. Depuis le 6 septembre, 165 personnes ont succombé au virus. "Sur les 165 défunts, sept étaient vaccinés", précise Yannick Slamet, porte-parole du gouvernement lors du point presse du lundi 5 octobre.
6 083 personnes guéries
Le dernier bilan sanitaire mentionne 8 506 cas confirmés. Les communes les plus touchées sont les quatre de Grand Nouméa. Cinquante-sept personnes se trouvent en service de réanimation. 297 malades sont placés en unités Covid. Les hospitels en prennent en charge 83. 6 083 personnes sont considérées comme soignées par les services hospitaliers, c’est-à-dire qu’elles ne sont plus contagieuses.
De bons indicateurs
Le taux de vaccination augmente (43,4 %). "Depuis quelques jours, on peut constater une excellente reprise de la vaccination", souligne Yannick Slamet. Le taux d’incidence est par ailleurs en baisse (540 pour 100 000 habitants). Mais les hôpitaux restent saturés. "Le confinement décidé porte ses fruits, considère Yannick Slamet. À partir du 11 octobre, les mesures prévues seront aménagées en tenant compte de l’évolution du taux d’incidence, du schéma vaccinal et du taux d’occupation des unités Covid."
Les derniers indicateurs permettent quelques aménagements. Les marchés du territoire pourront rouvrir à partir du 9 octobre. Un protocole sanitaire a été validé par les services du gouvernement.
2 000 doses de Janssen
Le vaccin Janssen est disponible dans les centres de vaccination de Ko We Kara, l’hôtel de ville de Nouméa et dans les centres de la Cafat. Ce vaccin non-ARN est développé par l’entreprise Johnson & Johnson. "Une seule dose suffit, explique Yannick Slamet. Mais une nouvelle injection ARN est recommandée un mois après la première dose."
La Haute autorité de santé recommande ce vaccin aux personnes de moins de 55 ans, si aucun vaccin à ARN messager n’est disponible. La Nouvelle-Calédonie suivra ces recommandations.
Vaccination libérale
La vaccination peut être maintenant se faire auprès des médecins généralistes, des pharmaciens et des sages-femmes. Elle est prise en charge par le gouvernement. Aucune avance ne sera demandée lors du rendez-vous. Seulement le vaccin Pfizer à ARN messager sera disponible dans les cabinets médicaux.
"C’est un acte technique de reconstituer le vaccin, nous avons tout le matériel pour préparer les doses, explique Géraldine Mellin, une médecin. Une fois prêtes, elles peuvent se conserver pendant six heures. Cela demande de prévoir les patients sur une journée."
Comme pour chaque consultation, les généralistes prendront le temps de discuter avec leurs patients pour répondre aux questions avant de vacciner. "Cette vaccination libérale permet de répondre de façon adaptée à chaque cas et à chaque personne", estime la médecin.
La vaccination est ensuite enregistrée sur une plateforme numérique qui envoie les informations à la Direction des affaires sanitaires et sociales (Dass).
"Les vaccins sont toujours tenus congelés au CHT, les grossistes de pharmacies passent commande à l’hôpital qui prépare les commandes", explique Frédérique Ducrocq, pharmacienne inspectrice de la Direction des affaires sanitaires et sociales (Dass). 500 flacons ont déjà été distribués chez les professionnels. Cela correspond à 3 500 doses à administrer.
Des vaccinations à domicile
Les médecins traitants peuvent aussi proposer des vaccinations à domicile pour les personnes à mobilité réduite. Chaque cabinet médical mettra en place ses offres selon ses capacités et les besoins de ses patients.
Les services de santé invitent les Calédoniennes et les Calédoniens à se rapprocher de leurs généralistes pour connaître les modalités.
Le dépistage bientôt payant ?
Plus de 48 000 tests ont été effectués depuis le début de la crise sanitaire. Le gouvernement réfléchirait à la possibilité de faire payer les tests. "Bien sûr qu’ils seront payants", a lancé Yannick Slamet.
En Métropole, les tests PCR et antigéniques seront payants à partir du 15 octobre. Ils seront nécessaires pour toutes les personnes non vaccinées qui souhaitent obtenir un passe sanitaire.
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