- Jean-Frédéric Gallo | Crée le 13.09.2022 à 09h00 | Mis à jour le 13.09.2022 à 09h00ImprimerLes Loyalistes rappellent également que "le prochain comité des Signataires doit acter la fin de l’accord de Nouméa dans les prochaines semaines". Photo Nicolas PetitAlors que le ministre est actuellement en visite en province Nord, les Loyalistes s’interrogent. Le fait de confirmer que le référendum de projet ne se déroulerait pas en milieu d’année 2023 risque d’avoir des conséquences notamment pour les élections provinciales de 2024. La question du corps électoral ressurgit.
" On a le temps". Voilà en substance ce qu’a déclaré Jean-François Carenco sur le plateau de Caledonia lundi soir. Exit donc la perspective de soumettre aux Calédoniens le futur cadre juridique mi-2023, et bonjour les questions du corps électoral pour les provinciales de 2024. Concrètement, qui aura le droit de voter ? Un corps gelé ou un corps totalement ouvert ?
"Nous exigerions en 2024 l’organisation d’élections provinciales avec un corps électoral totalement rouvert"
" En juin 2021, l’État s’est engagé par la Voix du Ministre des Outre-mer et après validation du président de la République, à organiser une consultation pour l’adoption d’un nouveau statut en juin 2023. Ce calendrier n’est pas une option mais un engagement de l’État qui ne peut être remis en cause, ont réagi par voie de communiqué les membres du mouvement politique Les Loyalistes. Nous attendons donc des clarifications rapides de M. Carenco. En tout état de cause, si le calendrier de modification constitutionnelle venait à ne pas être respecté en 2023, nous exigerions en 2024 l’organisation d’élections provinciales avec un corps électoral totalement rouvert, le corps électoral gelé étant devenu caduque avec la fin de l’accord de Nouméa et aucune nouvelle disposition n’étant venu le remplacer."
"Le prochain comité des signataires doit acter la fin de l’accord de Nouméa dans les prochaines semaines"
Le mouvement déplore les déclarations du ministre, "alors qu’il n’a pas encore rencontré les formations loyalistes. Nous rappelons également avec la plus grande fermeté au Ministre délégué aux Outre-mer que le prochain comité des Signataires doit acter la fin de l’accord de Nouméa dans les prochaines semaines, tel que cela a été annoncé par son Ministre de tutelle, Gérald Darmanin."
"Un nouveau statut constitutionnalisé en 2023 n’est pas une option"
Les Loyalistes, assurent pour autant "apprécier" la mission d’écoute engagée par le Ministre délégué. "Celle-ci doit permettre le retour d’un dialogue apaisé entre les partenaires sans pour autant obérer la visibilité des Calédoniens sur l’avenir. Après 4 ans de référendum successifs, 9 mois d’attente depuis la 3e consultation, les Calédoniens attendent désormais des avancées claires visant à une modification constitutionnelle en 2023."
Ils avancent également un argument juridique : "La fin de l’accord de Nouméa et un nouveau statut constitutionnalisé en 2023 ne sont pas des options."
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