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    Faits divers
  • Entretien avec le sergent Philippe Buama, responsable de la direction de la sécurité civile et de la gestion des risques en province Nord
    Propos recueillis par Gédéon Richard | Crée le 06.03.2021 à 11h25 | Mis à jour le 06.03.2021 à 11h31
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    Le sergent Philippe Buama, de la direction de la sécurité civile, coordonne la gestion de la crise sur la province Nord, depuis l'antenne du gouvernement, à Koné. Photo Nikita Hoffmann
    En direct de la cellule de de crise, installée en province Nord à l’antenne du gouvernement de Koné, le sergent Philippe Buama, de la sécurité civile fait le point sur la situation, à 11 heures.

    LNC : Quelle est la situation sur l’extrême Nord, ce matin ?

    Philippe Buama : En ce qui concerne les coupures d’électricité sur la province Nord, 1883 personnes en sont privées sur le réseau Ernecal [De Poindimié à Hienghène, sur la côte Est, et de l’extrême Nord et à Koné, sur la côte Ouest NDLR]. Sur le réseau EEC, à Kaala-Gomen, une centaine de personnes sont sans électricité.

    Quelle est la situation météo ?

    Le vent se renforce depuis trois heures sur l’extrême Nord. A l’heure où je vous parle, nous n’avons pas de victime. A 6 heures, lors du déclenchement de l’alerte 2, nous avons recensé 243 personnes hébergées dans les centres d’accueil des différentes communes. Il s’agit de personnes qui ont anticipé et qui ont jugé qu’elles n’étaient pas en sécurité dans leurs habitations.

    Sur certaines communes de l’ouest, il s’agit de personnes qui vivent en bord de littoral. Avec le risque de submersion, les mairies ont préféré les accueillir dans des lieux sûrs.

    Justement, des maisons sont-elles touchées ?

    Il y a eu une habitation détruite sur la commune de Hienghène et trois personnes ont mises en sécurité dans les maisons voisines. Il n’y a pas d’intervention majeure à signaler de la sécurité civile et des sapeurs-pompiers des différentes communes.

    Depuis ce matin, des véhicules continuent à circuler sur les routes, pourtant en alerte 2, il est impératif de rester chez-soi…

    Tout à fait. On peut s’apercevoir, notamment sur la commune de Koné, que des gens continuer à circuler. Ils prennent des risques alors qu’il est interdit de circuler. Nous rappelons, encore une fois, qu’il est strictement interdit de sortir de chez-soi.

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