Huit chevaux importés de Nouvelle-Zélande vont effectuer un séjour un peu plus long que prévu à la quarantaine animale, le temps d'être traités contre une affection respiratoire bénigne. Des analyses complémentaires sont en cours, et ils ne quitteront les lieux que guéris. Rien que d'assez banal, mais qui jette un peu de trouble dans un monde rural sensibilisé par la babésiose et une loi des séries plutôt marquée avec l'affaire du crapaud buffle puis celle des moutons. La Davar (Direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales) en tire un double constat. D'abord que nos voisins australiens et néo-zélandais, tout champions du monde qu'ils sont en matière de protection zoosanitaire, ne sont pas à l'abri d'un écart ; et que la quarantaine calédonienne, qui a revu son organisation interne et ses protocoles avec ses voisins après l'affaire de la babésiose, joue son rôle de dépistage documentaire et clinique, même si une surprise est toujours possible. La situation est d'ailleurs