Emile Lagarde, le propriétaire de la Ferme de La Coulée, n'est évidemment pas heureux du coup dur survenu à La Tamoa. Mais depuis Tahiti où il est en déplacement, il soulignait hier que l'épisode montre d'abord que la Nouvelle-Calédonie et les producteurs d'oeufs ne font pas n'importe quoi en matière avicole, qu'ils appliquent une réglementation, font des recherches sur les pathologies susceptibles de toucher l'activité, et que le système fonctionne. « C'est transparent », affirmait-t-il, en émettant le voeu d'obtenir « un peu plus de soutien du Territoire » après ce coup dur. Il regrette en effet que les diverses péripéties de La Coulée et de La Ouenghi aient en fait retardé de deux ans la mise en oeuvre de son projet d'élevage modèle, finalement installé à La Ouenghi et conçu en fonction de normes métropolitaines qui ne seront obligatoires qu'à partir de 2012. Il sera notamment conduit « en bandes uniques », ce qui fait que tout problème sera automatiquement limité. L'unité de La Tam