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  • AFP | Crée le 29.08.2024 à 09h52 | Mis à jour le 29.08.2024 à 09h52
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    Le Lillois Thomas Meunier peut lever les bras au ciel. Malgré une défaite 2-1 face au Slavia Prague, le Losc, vainqueur à l’aller 2-0, rejoint le PSG, Monaco et Brest en Ligue des champions. Photo de Michal Cizek / AFP
    Il y aura bien quatre clubs français en Ligue des champions cette saison. Lille s’est qualifié mercredi soir (ce jeudi matin en Calédonie) malgré sa défaite à Prague face au Slavia (2-1, victoire 2-0 au match aller) et prend part à ce contingent historique.

    Et de quatre. Jamais dans l’histoire du football autant de formations françaises n’avaient participé à la plus prestigieuse compétition européenne entre clubs. Le club nordiste rejoint ce mercredi soir (jeudi matin en Calédonie) le Paris Saint-Germain, Monaco et Brest, qualifiés directement grâce à leur place sur le podium de la Ligue 1 au terme de la saison dernière. Mais les Dogues passent de justesse, presque miraculeusement au vu de leur fébrilité mentale et de leur pauvreté technique dans la capitale tchèque.

    Cette rencontre a débuté de la pire manière possible pour le Losc, mené dès la cinquième minute de jeu après une reprise de volée de Christos Zafeiris avec rebond. Ce but a donné à ce match un scénario catastrophique mais aussi un sentiment de déjà-vu pour les Lillois, qui ont tant craqué mentalement lorsque la perspective de disputer la Ligue des champions se présentait à eux la saison passée. Les Praguois ont d’emblée mis une pression folle sur les hommes de Bruno Genesio, acculés, incapables de développer leur jeu collectif ni même de se dégager proprement. Que la maîtrise du match aller à Valenciennes a paru loin…

    L’enfer de l’Eden Arena

    Dès la trentième seconde de cette rencontre, une perte de balle de Hakon Haraldsson près de sa propre surface a failli être lourde de conséquences. Elle a donné le ton de ce match, avec d’un côté le club tchèque gagnant énormément de duels, procédant avec simplicité mais efficacité par de longs ballons vers ses puissants attaquants, et de l’autre le club français brouillon, constamment sous pression dans la bouillante Eden Arena. Même l’égalisation d’Edon Zhegrova au prix, comme à son habitude, d’un effort de soliste, une frappe à ras de terre précise qui a pris à contrepied Antonin Kinsky (77e), n’a pas tiré les Lillois d’affaire.

    Ils ont encaissé un autre but quelques minutes plus tard par Ivan Schranz (84e), et ont été au bord de la rupture jusqu’au coup de sifflet final. Finalement, les Praguois ont aussi fait preuve d’une fébrilité mentale et d’une maladresse coupables en gâchant plusieurs occasions nettes qui, si converties, leur auraient permis d’arracher les prolongations.

    Danger permanent, Christos Zafeiris a heurté la barre transversale à deux reprises, d’un coup franc (40e) puis d’une frappe au cœur de la surface lilloise (88e).

    Il y eut aussi un arrêt du pied salvateur de Lucas Chevalier devant Mojmir Chytil (90e+ 1) puis un raté heureux de Matej Jurasek (90e+ 4) de la tête.

    Les Lillois souffrent mais soufflent : ils auront droit à la musique de la Ligue des champions, ses étoiles et ses déplacements européens.

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