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  • AFP | Crée le 28.10.2024 à 09h36 | Mis à jour le 28.10.2024 à 09h36
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    Joao Neves et Ousmane Dembélé peuvent exulter. Le milieu portugais vient de mettre le PSG sur la voie du succès en inscrivant le premier but de la rencontre dès la 7e minute. Photo Miguel MEDINA / AFP
    Le début de saison avait pu faire croire que l’écart s’était resserré entre le Paris SG et Marseille, mais le "Classique" de dimanche (ce lundi matin) a montré qu’il n’en était rien, le club de la capitale balayant 3-0 un OM vite mené, vite réduit à 10 et vite complètement débordé.

    "Ça ne m’intéresse pas, c’est une autre histoire", avait déclaré vendredi l’entraîneur marseillais Roberto De Zerbi à propos de la longue série de défaites infligées par le PSG à l’OM. Une autre histoire, vraiment ? Non. Le match de dimanche (ce lundi matin) a finalement ressemblé à beaucoup d’autres disputés depuis 2011 et l’arrivée de QSI au PSG. Marseille trouve souvent des raisons d’y croire, mais le club parisien, supérieurement armé, le fait toujours (ou presque) redescendre sur terre. Pour l’OM, le compteur reste donc complètement bloqué et le dernier succès à domicile en championnat face au vieux rival remonte toujours à novembre 2011, une époque où l’entraîneur s’appelait Didier Deschamps.

    Dans l’immédiat, et même si elle risque de faire mal à la tête, les conséquences au classement de cette défaite (0-3) ne sont pas dramatiques pour Marseille, qui reste 3e. Le résultat est en revanche tout bénéfice pour le PSG, qui creuse un premier écart en tête à la faveur de la défaite de Monaco (2e) à Nice. Ce succès vient aussi à point pour Luis Enrique, après un nul décevant (1-1) mardi (mercredi matin) contre le PSV Eindhoven en Ligue des champions, qui avait fait lever quelques sourcils chez les observateurs.

    Nouveau carton rouge

    Dimanche (ce lundi matin), les choix du technicien espagnol ont été gagnants et Paris a tout de suite semblé très supérieur, sans avant-centre fixe, un choix qui a fait tourner les têtes des défenseurs marseillais, obligés de suivre un coup Joao Neves, un coup Ousmane Dembélé, un coup Kang-in Lee, et parfois même Achraf Hakimi.

    L’OM s’est donc noyé, mais la surprise a été que cela vienne si vite. Dès la 7e minute en effet, le duo Bradley Barcola-Nuno Mendes a débordé à gauche, bien aidé par Mason Greenwood, qui a fait semblant de défendre. Le centre du latéral parisien a ensuite été repoussé par Geronimo Rulli dans les pieds de Joao Neves et Paris était déjà devant (1-0). La suite de la première période a été un véritable calvaire pour Marseille. L’équipe de Roberto De Zerbi s’est ainsi d’abord retrouvée à 10 dès la 21e minute après l’expulsion sévère d’Amine Harit pour une intervention en retard sur Marquinhos. Il s’agit déjà du quatrième carton rouge reçu par l’OM depuis le début de saison, le troisième avant même la pause, et Marseille aura du mal à aller bien loin en jouant un match sur deux en infériorité numérique.

    Face à Lyon, l’expulsion précoce de Leonardo Balerdi n’avait pas empêché l’OM de s’imposer (3-2). Mais contre Paris, c’était évidemment beaucoup trop difficile. D’autant que Marseille s’est mis tout seul la tête sous l’eau avec un but contre son camp de Balerdi, sur un centre parisien qui ne présentait pourtant pas le moindre danger (2-0, 29e).

    Banderole contre Retailleau

    Alors que Paris enchaînait les passes avec sûreté, Marseille s’est ensuite perdu dans un déchet technique affolant, même chez les plus habiles comme Greenwood. Et avant la pause, le clou était définitivement enfoncé : Geoffrey Kondogbia ne savait pas comment défendre sur Dembélé, faisait finalement n’importe quoi et le N.10 parisien pouvait servir Barcola qui marquait facilement (3-0, 40e).

    Dans ces conditions, la deuxième période n’a eu que très peu d’intérêt, les Parisiens gérant le match sans difficulté ni frisson. Fidèle à lui-même, Dembélé a tout même raté une énorme occasion (56e), comme Fabian Ruiz un peu plus tard (79e).

    Les supporters marseillais, eux, ont continué à chanter, mais sans beaucoup d’entrain. Ils se savaient sous surveillance et si quelques chants homophobes sont brièvement descendus des tribunes, ils se sont surtout signalés par une banderole visant le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Ils étaient 66 115 pour voir ça, un record, mais beaucoup d’entre eux sont partis avant la fin.

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