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    France
  • AFP | Crée le 14.10.2024 à 16h30 | Mis à jour le 14.10.2024 à 16h30
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    Marcus Thuram devrait être aligné en attaque face à la Belgique. Photo AFP
    En manque de leaders, entre le départ d’Antoine Griezmann et l’absence de Kylian Mbappé, l’équipe de France devra montrer une grande force de caractère lundi (mardi matin) en Belgique, où un bon résultat la rapprocherait d’une qualification pour les quarts de finale de la Ligue des nations.

    Quatre jours après leur promenade face à Israël (4-1), les jeunes Bleus de Didier Deschamps vont être confrontés à un adversaire d’un tout autre calibre, lundi (mardi matin) contre la Belgique. Un véritable test pour une formation en plein renouvellement générationnel et qui tente de se reconstruire à la suite d’un Euro très décevant. Les Français avaient certes dominé assez facilement des Belges au bord de la crise, le 9 septembre à Lyon (2-0), mais leur édifice s’est singulièrement fragilisé ces derniers mois et ils se rendent sans certitudes chez un voisin qu’ils avaient péniblement sorti en 8e de finale du Championnat d’Europe (1-0).

    Sur un fil

    Manque de créativité, jeu trop prévisible et un sélectionneur qui tente de conjurer le spectre d’une fin de cycle après plus de 12 ans aux commandes : les vice-champions du monde marchent sur un fil. Un contexte rendu encore un peu plus tendu par les incessantes polémiques autour du capitaine Mbappé. Après un Euro raté et une implication douteuse lors du rassemblement de septembre, la superstar, pourtant laissée à la disposition du Real Madrid pour soigner une blessure à la cuisse gauche, continue de phagocyter à distance la vie des Bleus. Après sa titularisation en Liga, samedi, deux jours après l’annonce de sa non-convocation, c’est cette fois sa présence dans une boîte de nuit à Stockholm le soir d’Israël – France, jeudi, qui a suscité une certaine incompréhension. "Kylian suit un programme avec son club, je ne sais pas s’il était off, s’il était là-bas ou pas […] Si les joueurs sont sur des jours off, ils ont la liberté de faire ce qu’ils veulent", a commenté Deschamps dimanche sur Téléfoot. La veille, Matteo Guendouzi et Wesley Fofana avaient également défendu leur capitaine, ne doutant pas de son "attachement" à l’équipe de France.

    Une cote d’amour qui s’érode

    Le climat n’est donc pas vraiment à la sérénité autour des Bleus, dont la cote d’amour commence à s’éroder petit à petit. La rencontre contre Israël, diffusée sur TF1, la première sans le chouchou des Français Antoine Griezmann, s’est classée en tête des programmes mais n’a rassemblé que 3 982 000 téléspectateurs selon Médiamétrie, un score très faible.

    En attendant de retrouver un Mbappé au top de sa forme physique et morale, les joueurs présents à Bruxelles doivent écrire leur propre histoire et prendre de l’épaisseur. Leur capacité de résistance à l’extérieur sera scrutée face à une nation qui n’a plus battu la France depuis 2015 et sera avide de revanche malgré ses grosses limites actuelles et le forfait de sa star Kévin De Bruyne, blessé.

    Les Bleus sont-ils capables d’emballer un match pour reconquérir le cœur des supporters ? La question reste lancinante depuis l’Euro et la tâche est rendue encore plus ardue par les retraites internationales de deux cadres historiques, Griezmann et Olivier Giroud, le meilleur buteur de l’histoire de la sélection (57). Car si la défense devra repousser les assauts des attaquants belges Jérémy Doku ou Loïs Openda, c’est encore au niveau du secteur offensif que le réveil est espéré, les quatre buts inscrits face aux Israéliens demandant confirmation.

    L’heure de Thuram a sonné ?

    Ce sera l’une des missions de Marcus Thuram, qui devrait être aligné devant. À charge pour l’ancien Guingampais, si efficace avec l’Inter Milan, de sortir enfin une prestation digne de ce nom en équipe de France et de chasser les gros doutes concernant son niveau sur le plan international. "Il est très efficace avec son club dans un système bien particulier mais il a une étape à franchir. Pour les joueurs offensifs, le gap est plus élevé parce qu’il y a l’obligation d’être décisif. Cela demande de la patience et de la tranquillité pour faire le geste juste", a estimé Deschamps dimanche.

    Un déclic en Belgique arrangerait bien les affaires d’un sélectionneur sous pression : si ses troupes évitent la défaite, elles seront en ballottage favorable pour rafler l’une des deux premières places du groupe 2 et un ticket pour les quarts de finale de la Ligue des nations avant les deux dernières journées (réception d’Israël le 14 novembre, déplacement en Italie le 17 novembre).

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