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    France
  • AFP | Crée le 10.08.2024 à 09h11 | Mis à jour le 10.08.2024 à 09h11
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    Après avoir battu les Belges ce samedi matin en prolongations, les basketteuses françaises marchent sur les traces de leurs homologues masculins. Elles joueront elles aussi la finale olympique contre les Etats-Unis. Photo DR
    Après le bronze du "ping" par équipes, les footballeurs, battus 5-3 par l’Espagne, ont dû se contenter de l’argent : la France attend toujours un 15e titre, qui lui permettrait d’égaler son record de médailles d’or en une édition des Jeux, et son premier podium en athlétisme. En soirée les basketteuses ont arraché leur qualification pour la finale, en battant la Belgique (85-75 a.p.). En attendant les quatre dernières finales à venir des équipes de sport collectif la nuit prochaine puis dans celle de dimanche à lundi, la France rétrograde au 6e rang de la hiérarchie avec 56 médailles, dont 14 en or.

    Le Basket, deux fois

    Vingt-quatre heures après l’équipe masculine, les Bleues se sont qualifiées pour la finale des JO en battant la Belgique (81-75 a.p.). Et comme les hommes, elles affronteront dimanche les Etats-Unis, qui ont battu les Australiennes (85-64) en signant leur 60e victoire de suite dans le tournoi olympique. Ce qui situe l’ampleur du défi pour les Françaises assurées d’une troisième médaille olympique après l’argent de Londres en 2012 et le bronze de Tokyo en 2021.

    L’argent au bout d’un match fou

    Les joueurs de Thierry Henry ont arraché le droit de jouer une prolongation grâce à un penalty de Jean-Philippe Mateta à la dernière minute d’un match à rebondissements. Ils ont mené rapidement 1-0 grâce à Enzo Millot (11) avant d’encaisser trois buts en dix minutes (18, 25, 28) puis d’entamer un retour tardif sur un but de Maghnes Akliouche (79). Mais c’est l’Espagnol Sergio Camello qui a eu le dernier mot lors des 30 minutes supplémentaires. L’Espagne réussit le doublé Euro-JO, comme la France en 1984.

    Le ping Français à la table des grands

    Vingt-quatre ans que le ping-pong français attendait de monter sur un podium olympique ! Les frères Lebrun et Simon Gauzy, vainqueurs des Japonais (3-2) pour le bronze par équipes, succèdent à Jean-Philippe Gatien et Patrick Chilla, 3es aussi aux Jeux de Sydney, en double. Le surdoué Félix, 17 ans, déjà sur le podium en simple, a porté l’équipe sur ses épaules en gagnant ses deux matches : d’abord contre le N.1 japonais – après avoir sauvé trois balles de match – puis dans l’ultime duel pour la gagne. Avec deux médailles, la France a rempli son contrat et s’est trouvée une star pour l’avenir.

    L’athlétisme toujours sans médaille

    On pensait que les relais 4x100 pouvaient éviter à l’athlétisme français le zéro médaille tant redouté, mais les femmes comme les hommes ont échoué aux 4e et 6e places, assez loin du podium. Les Américaines ont gagné chez les femmes avec leur quatuor de rêve Melissa Jefferson, Twanisha Terry, Gabrielle Thomas et Sha’carri Richardson, mais ce sont les Canadiens qui ont pris l’or avec Andre De Grasse en profitant d’une erreur de transmission du bâton des États-Unis, qui couraient sans Noah Lyles, malade du Covid.

    Clément Ducos aussi est resté au pied du podium (4e), à distance d’un trio exceptionnel : l’Américain Rai Benjamin devant le tenant du titre norvégien Karsten Warholm et le Brésilien Alison Dos Santos.

    Tout espoir n’est pas perdu pour l’équipe de France avec samedi Gabriel Tual sur 800 m, Cyréna Samba-Mayela sur 100 m haies et les deux relais 4x400.

    Paulino plus rapide que Pérec

    La Dominicaine Marileidy Paulino a enlevé le 400 m, trois ans après sa médaille d’argent à Tokyo, en battant de huit centièmes le record olympique de Marie-José Pérec (48"25 à Atlanta en 1996).

    Quatre jours après son titre sur 5 000 m, la Kényane Beatrice Chebet a réussi le doublé en gagnant le 10 000. Détentrice du record du monde de la distance, elle a devancé l’Italienne Nadia Battocletti et la Néerlandaise Sifan Hassan, déjà en bronze sur 5000 m et qui courra le marathon dimanche.

    Au triple saut, l’école cubaine a réussi le triplé… sous d’autres pavillons. Le podium est occupé par trois athlètes qui ont fui l’île ces dernières années : Jordan Diaz pour l’Espagne (17,86 m), Pedro Pablo Pichardo (17,84 m) pour le Portugal et Andy Diaz pour l’Italie (17,64 m).

    Carrington sept fois en or

    La kayakiste néo-zélandaise Lisa Carrington a décroché sa septième médaille d’or olympique, en kayak biplace sur 500 mètres, associée à Alicia Hoskin, sur le bassin de Vaires-sur-Marne. Et elle sera de nouveau en course samedi dans le K1 200 m.

    En cas de huitième titre, elle rejoindrait l’Allemande Birgit Fischer au panthéon de sa discipline et consoliderait sa place dans l’histoire du sport : seules la gymnaste soviétique Larissa Latynina et la nageuse américaine Katie Ledecky (9 médailles d’or chacune) auraient touché l’or plus souvent qu’elle.

    Première et dernière pour le breaking

    C’est une Japonaise, la Bgirl Ami, qui est devenu la première championne olympique de breaking sur la place de La Concorde. Elle restera probablement la dernière car cet art de la danse issu de la culture hip-hop n’a pas été retenu pour les Jeux de Los Angeles.

    Tableau des médailles

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