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  • AFP | Crée le 11.08.2024 à 09h13 | Mis à jour le 11.08.2024 à 09h13
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    Althea Laurin, en taekwondo, a amené la 16e médaille d’or à la France. Photo David GRAY / AFP
    La taekwondiste Althéa Laurin, après les volleyeurs, a apporté à la France la 16e médaille d’or qui lui manquait pour battre le record de titres d’Atlanta en 1996, samedi aux Jeux de Paris, où les basketteurs n’ont pas pu réussir l’impossible contre les "Avengers" américains. À la veille de la cérémonie de clôture, les Bleus terminent les Jeux en beauté puisqu’au stade de France, la médaille tant attendue en athlétisme est enfin arrivée grâce à Cyréna Samba-Mayela dans le 100 m haies. Les handballeuses elles ont cédé leur titre à Lille, se contentant de l’argent.

    Et Curry a dégainé

    Il n’y avait plus que trois points d’écart à trois minutes de la fin quand Steph Curry a choisi de montrer son génie : quatre paniers à trois points en quatre tirs et les derniers espoirs français se sont envolés. "C’est leur talent incroyable qui a fini par faire la différence, même si on a fait un grand match", a reconnu le coach Vincent Collet. Les supporters de Bercy n’ont pas pu exploser, mais ils garderont le souvenir du "poster dunk" de Guerschon Yabusele (20 points) sur LeBron James, le message d’avenir de Victor Wembanyama (26 points) et la sortie pleine de classe de Nando De Colo (12 points), faute d’avoir vraiment vu trembler Kevin Durant (15 points), Devin Booker (15 points) et les autres. C’est le cinquième titre d’affilée pour les États-Unis.

    Une première au taekwondo

    C’est au taekwondo qu’est revenu l’honneur d’établir le nouveau record de titres, 28 ans après. Althéa Laurin a aussi donné à son sport le premier titre olympique de son histoire en battant en finale des + 67kg l’Ouzbèke Svetlana Osipova. Le taekwondo français était toujours reparti des Jeux avec une médaille, mais jamais en or.

    Volley : l’histoire est écrite

    Les Bleus, déjà sacrés en 2021, ont écrit une page du volley-ball mondial, en rejoignant les Soviétiques (1964-1968) et les Américains (1984-1988) dans le club fermé des vainqueurs de deux tournois olympiques consécutifs. Au Panthéon du sport collectif à la française, ils égalent les handballeurs, doublement en or (2008, 2012). "On a fait quelque chose de grand", a résumé la star des Bleus, Earvin Ngapeth, après la brillante victoire sur la Pologne (3-0) en finale. Cette monumentale performance boucle une décennie extraordinaire pour la génération Ngapeth, née en deuxième division mondiale au début des années 2010 et qui s’est imposée comme une des plus grandes équipes de l’histoire de ce sport, en raflant d’abord l’Euro-2015, puis quatre Ligues des nations (2015, 2017, 2022, 2024), avant ses deux ruées vers l’or.

    Athlétisme : voilà la médaille !

    Quelques minutes après la finale d’un 800 m ultrarapide dont Gabriel Tual avait pris la sixième place, loin du vainqueur, le Kényan Emmanuel Wanyonyi (1'41"19), et du podium, l’ultime chance française en individuel reposait sur Cyréna Samba-Mayela dans le 100 m haies. Non seulement la jeune hurdleuse de 23 ans a été au rendez-vous, mais il s’en est fallu d’un centième pour que la médaille soit d’or. C’est l’Américaine Masai Russell qui monte sur la plus haute marche. Le Norvégien Jakob Ingebrigtsen a effacé la déception de la perte de son titre dans le 1 500 m (4e) en s’imposant dans le 5 000 m, distance qu’il n’avait pas courue à Tokyo.

    Hand : ce sera l’argent

    Trois ans après le titre conquis à Tokyo, les Bleues ont raté leur pari : elles n’empochent pas une deuxième médaille d’or. Sèchement battues par la Norvège (29-21), elles s’arrêtent sur la deuxième marche du podium, médaille d’argent autour du cou. Les filles du hand sont passées à côté de leur finale, notamment sur le plan offensif, où elles ne sont jamais parvenues à développer les enchaînements aperçus depuis le début des JO.

    L’armoire à trophées déjà bien remplie des handballeuses françaises, championnes du monde à trois reprises (2003, 2017 et 2023) et championnes d’Europe en 2018, reste donc, pour l’instant, garnie d’une seule médaille d’or olympique.

    Le marathon, de jour et de nuit

    Un matin de légendes, une soirée en apothéose, une nuit populaire. Le marathon masculin a été remporté par l’Éthiopien Tamirat Tola sur un parcours atypique et vallonné que n’a pas terminé la légende de la course, le Kényan Eliud Kipchoge, dont les espoirs de troisième titre olympique se sont rapidement envolés.

    Dans la soirée, plus de 40 000 personnes, réparties entre un 10 km et un "Marathon pour tous" nocturne, ouvert au grand public, participent à leur façon aux JO.

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