Les faits ont eu lieu mardi 22 octobre, sur la pause de midi, à l’école catholique de Dumbéa-sur-Mer. Un groupe de jeunes a tenté de détruire le système de vidéosurveillance de l’établissement en jetant des pierres en direction des caméras. Les projectiles ont atteint trois enfants présents dans la cour, sans que ces derniers ne soient blessés.

La gendarmerie est rapidement intervenue. Deux personnes ont été interpellées dans la journée et placées en garde à vue. Les parents ont déposé plainte. L’enquête est toujours en cours.

L’école, un "lieu sacré"

Dans un communiqué publié ce mercredi 23 octobre, le gouvernement a exprimé son "indignation" face à ces actes "de violence délibérés et irresponsables, qui n’ont pas leur place dans notre société, et encore moins dans un environnement scolaire". "L’école, lieu sacré de transmission des savoirs, doit être préservée de toute forme d’agression." C’est un espace "où les jeunes citoyens de demain doivent pouvoir grandir, s’instruire et s’épanouir en toute sérénité", où "la violence n’a aucune légitimité et où règnent le respect et la tolérance", souligne le gouvernement.

L’exécutif apporte par ailleurs son soutien "total" à l’équipe éducative, aux enfants et à leur famille. "Il est essentiel que chacun se sente en sécurité au sein des établissements scolaires, des lieux où le respect, l’apprentissage et la bienveillance doivent primer."

Des faits "inacceptables" pour la mairie de Dumbéa

Le maire de Dumbéa et l’équipe municipale condamnent avec "la plus grande fermeté ces faits de délinquance et apportent tout leur soutien aux enfants, aux familles et à l’ensemble de l’équipe éducative aujourd’hui choqués" dans un communiqué envoyé ce mercredi matin. Ils félicitent également la police municipale pour "sa grande réactivité dans cette affaire".

La ville de Dumbéa précise qu’elle poursuit "son travail avec les bailleurs sociaux, les familles, la gendarmerie et la police municipale pour que cessent ces actes de vandalisme qui engendrent un sentiment d’insécurité et sont tout à fait inacceptables". Et rappelle que l’école doit rester "un lieu apaisé d’apprentissage et d’épanouissement où la sécurité de tous demeure une priorité".

"S'attaquer à des enfants est d'une d'une lâcheté sans nom, a dénoncé quand à elle Sonia Backès, présidente de la province Sud. Il est primordial que nos enfants puissent étudier dans un environnement serein et sécurisé. La sécurité dans et autour des établissements scolaires est une priorité absolue pour la province Sud. Nous travaillons avec les services de l'État pour que la sécurité aux abords des écoles soit renforcée."