Lutter contre la délinquance, et en particulier les cambriolages, en développant la vigilance des habitants et leur lien avec les autorités. Sept ans après avoir déjà été testé à Dumbéa, le dispositif de "participation citoyenne" a conservé la même ambition. La ville annonce, ce mercredi 30 octobre, qu’elle relance ce programme déployé dans plusieurs quartiers entre 2017 et 2019, avant d’être abandonné.

La veille, mardi 29 octobre, il a été présenté aux élus réunis en conseil municipal. Une réponse aux "préoccupations des citoyens et des élus en matière de sécurité des biens et des personnes", indique la ville. Concrètement, la "participation citoyenne", imaginée en 2006 dans l’Hexagone, permet de renforcer les liens entre riverains, élus et représentants de la force publique, d’accroître la réaction des forces de sécurité contre la délinquance dans les quartiers et de renforcer la tranquillité. La démarche, encadrée par l’État, vise aussi à dissuader les délinquants potentiels et à encourager les résidents afin qu’ils adoptent "une attitude vigilante et solidaire".

Un mois pour candidater

La mairie lance ainsi un "appel à candidatures" à destination des Dumbéens qui souhaitent devenir des "référents" du dispositif. Un rôle qui consiste à veiller à la tranquillité de leur quartier, relever les faits inhabituels et "collecter les éventuelles informations transmises par les habitants afin de les transmettre aux forces de l’ordre". Toutefois, "ils ne doivent pas se substituer aux forces de l’ordre", prévient la mairie. Les personnes intéressées ont jusqu’au 26 novembre pour candidater (lire ci-dessous). Une fois les référents sélectionnés, une réunion sera organisée par la ville.

Pour Générations Dumbéa, groupe d’opposition au conseil municipal, "ce dispositif pourra être un moyen de rétablir la confiance entre la mairie et les citoyens qui reprochent à l’exécutif de ne pas les avoir défendus lors de l’enlèvement des barrages par les forces de l’ordre". Il conviendra toutefois de "comprendre pourquoi ce dispositif déjà expérimenté en 2017 s’était soldé par un échec".