- Cécile Rubichon | Crée le 13.03.2023 à 19h20 | Mis à jour le 13.03.2023 à 19h21ImprimerVingt-sept élèves de 3e sont impliqués dans le projet. Photo DRLe 11 novembre, les vingt-sept élèves de la nouvelle classe de défense du collège Baudoux aimeraient revenir de Paris avec la flamme du Soldat inconnu, allumée il y a cent ans sous l'Arc de Triomphe. Ils sont à la recherche de financements.
Ils sont à fond. Pour avoir une chance d'aller chercher la flamme du soldat inconnu à Paris, les élèves de 3e de la future classe de défense du collège Baudoux programment des soirées cinéma, jeux ou spectacle tous les jeudis soir, fabriquent des gâteaux qu'ils vendent deux fois par semaine ou encore des produits ménagers bio avec leur professeur de technologie. "Ils ne manquent pas d'imagination et de motivation. Les parents s'investissent beaucoup aussi", soulignent Natacha Hannequin, professeure d'histoire-géographie, et Brigitte Hainaut, la principale de l'établissement.
Mais ils ne parviendront pas à rassembler les 5 millions de francs nécessaires au voyage seuls. "Nous avons contacté le haut-commissariat, le gouvernement, la province Sud, la mairie, le ministère de la Défense mais pour l'instant, nous ne sentons pas beaucoup d'engouement autour de ce projet alors qu'il a, à mon sens, toute sa valeur ici", réagit Brigitte Hainaut.
Avec la flamme du Soldat inconnu, allumée depuis le 11 novembre 1923 sous l'Arc de Triomphe, comme leurs camarades réunionnais l'an dernier, les élèves veulent porter des valeurs de citoyenneté et de mémoire à travers tout le territoire. À Paris, ils recevront des porte-flambeaux des mains des anciens combattants lors d'une cérémonie de transmission de la flamme. Puis, de retour en Nouvelle-Calédonie, ils la transporteront de collège en collège, en s'appuyant sur les dix-huit classes de défense que compte le Caillou. Baudoux en sera officiellement dotée d'une le 21 mars.
Mais le collège n'en est pas à son premier projet autour du devoir de mémoire. En 2018, dans le cadre de la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale, un partenariat avait notamment été mis en place avec un établissement de la région parisienne. Il va être réactivé. Les élèves auront ainsi des correspondants et des familles d'accueil sur lesquels s'appuyer en Métropole. Il ne manque plus qu'à trouver les tremplins institutionnels donc.
18 classes de défense
existent en Nouvelle- Calédonie. Le dispositif permet à des classes de collège et de lycée d'être parrainées par une unité militaire. Le collège Baudoux en aura officiellement une à partir du 21 mars. Elle sera composée des 27 élèves de 3e engagés dans le projet de transmission de la flamme du Soldat inconnu.
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