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    Grand Nouméa
  • A.D. | Crée le 20.09.2024 à 12h33 | Mis à jour le 20.09.2024 à 12h33
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    Les élèves de sixième du collège Saint Joseph de Cluny ont entonné la chanson We are the world devant tous les autres élèves de l’établissement afin de marquer cette journée internationale de la paix, le tout devant l’olivier planté il y a deux ans dans l Photo Aurélia Dumté
    Le collège Saint Joseph de Cluny célèbre chaque année la Journée internationale de la paix. Il y a deux ans, ils avaient planté un olivier dans la cour, aujourd’hui, habillés de blanc, ils ont chanté We are the world.

    L’action est symbolique, mais cette période difficile appelle aux symboles. Les plus de 600 élèves du collège de Saint Joseph de Cluny étaient réunis ce vendredi 20 septembre au matin dans la cour, "notre place de la paix", souligne le directeur adjoint, William Lung, en montrant l’olivier planté il y a deux ans. Le but de ce regroupement, passer un message de paix aux enfants.

    Une sculpture réalisée par un élève

    Vêtus de blanc, les élèves ont écouté les discours du directeur, Thierry Kadooka, "la paix se construit. Comme cet olivier qui a besoin de soins pour grandir, il faut prendre soin de la paix." Puis de l’éducateur en chef Bervine, "avant de vouloir la paix dans le monde, il faut d’abord être en paix dans son cœur." Puis le jeune Mathis a dévoilé une sculpture créée par ses soins, dont il a voulu faire don au collège. Gravée "de symboles de fraternité", elle a trouvé sa place aux côtés de l’olivier.


    Le directeur du collège de Cluny, Thierry Kadooka et l’élève Pierre-Mathis, devant la sculpture créée et offerte par l’élève au collège à l’occasion de cette célébration de la Journée internationale de la paix. Photo Aurélia Dumté

    Chant

    Les élèves de sixième ont ensuite entonné la célèbre chanson We are the world de Lionel Ritchie et Mickaël Jackson, menés par leur professeur de musique, Corentin Penduff. Un moment d’union qui semble essentiel durant cette période troublée depuis les émeutes commencées le 13 mai, et dont certains stigmates apparaissent sur les murs de l’établissement. "Mercredi, nous sommes passés dans les classes car nous trouvons des tags dans les toilettes, des messages racistes, explique le directeur adjoint, William Lung. Nous avons demandé aux élèves de ne pas laisser la haine et le racisme entrer dans le collège. La paix se construit dans tous les espaces."

    Ce collège compte un peu plus de 600 élèves, et comme de nombreux établissements, il a vu des dizaines d’élèves partir. Mais des dizaines d’autres se sont inscrits.

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