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Le campus de l’UNC, à Nouville, a été pris pour cible dans la nuit. Photo Archives LNC / E.H.

Trois feux de poubelle ont été déclenchés ce mercredi 25 septembre, dans la nuit, dans les parties communes de l’université de Nouvelle-Calédonie (UNC). Les pompiers ont rapidement maîtrisé les flammes qui n’ont pas eu le temps de se propager aux bâtiments.

Les nuits se suivent et se ressemblent pour les pompiers de Nouméa, qui ont été alertés, ce mercredi 25 septembre, vers 22h30, pour un incendie au sein de l’UNC, à Nouville.

Sur place, les agents ont découvert trois feux de poubelle déclenchés dans les parties communes de l’établissement. Les soldats du feu n’ont eu aucun mal à contenir les flammes qui n’ont pas eu le temps de gagner les bâtiments et les salles de cours. Selon eux, les dégâts sont très limités. Par ailleurs, un vigile a été agressé "lors des exactions de la nuit dernière sur le campus", dévoile Catherine Ris, présidente de l'UNC (lire plus loin).

Cours suspendus ce matin

Les équipes de l'établissement ont néanmoins décidé d'annuler l'ensemble des cours, ce jeudi matin, dans le bâtiment touché, à savoir le département des lettres, des langues et des sciences humaines. L'accès au bâtiment sera de nouveau autorisé à partir de 13 heures. Les cours pourront ainsi reprendre à la même heure.

"S’en prendre à l’avenir même de notre société et de notre jeunesse"

Catherine Ris, la présidente de l’UNC, a réagi à la tentative d’incendie de l’université, dans la nuit de mercredi à jeudi.

La présidente de l’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC), Catherine Ris, s’est exprimée, ce jeudi 26 septembre, sur la tentative d’incendie de l’institution à travers un communiqué diffusé en fin de matinée. "Cet acte revêt une gravité dont on peine à percevoir la profondeur, a-t-elle déploré. Non seulement c’est une atteinte directe à l’institution, mais aussi à l’ensemble de la communauté universitaire composée d’étudiants, d’enseignants, d’enseignants-chercheurs et de personnels administratifs et techniques, qui œuvre quotidiennement pour le développement de la Nouvelle-Calédonie par la formation et la recherche."

Un lieu de "valeurs fondamentales"

Pour Catherine Ris, tenter de brûler l’université revient à "s’en prendre à l’avenir même de notre société et de notre jeunesse" et revêt une volonté d'"obérer ce qui fonde l’avenir même de la Nouvelle-Calédonie".

L’établissement, fondé en 1987 "à la veille des accords de Matignon-Oudinot", rappelle sa présidente, porte "des valeurs fondamentales d’ouverture intellectuelle, de respect, de tolérance et de dialogue". Des grands principes essentiels pour permettre aux étudiants de "répondre aux défis sociaux, économiques et environnementaux de notre société". "La Nouvelle-Calédonie n’a jamais eu autant besoin de son université pour se reconstruire", affirme Catherine Ris, qui assure que l’UNC poursuivra sa mission "au bénéfice de la jeune génération".

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Cours suspendus ce matin

"S’en prendre à l’avenir même de notre société et de notre jeunesse"

Un lieu de "valeurs fondamentales"

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