"Je suis dans le partage, j’avais envie de voir des gens et de retrouver l’estime de soi". Georgina est l’une des 12 participantes qui se sont prêtées au jeu, mardi, lors du premier atelier d’accompagnement des femmes dans leurs projets organisé par la province Sud. Celle qui se définit comme une "boîte à conneries dont le talent est de faire rire les gens" est venue à l’atelier pour rencontrer d’autres personnes. Son projet professionnel est d’aider les gens, et plus particulièrement ceux qui ont des difficultés comme les personnes âgées ou les personnes en situation de handicap.

Tous les mardis et les jeudis, à partir de 13h30, le Centre d’information droits des femmes et égalité (CIDFE) de la province Sud organise des ateliers à la carte, appelés "Force Femmes". L’objectif principal de cette initiative est de permettre aux femmes d’en savoir plus sur leurs projets, qu’ils soient personnels ou professionnels, et de tout mettre en place pour les réaliser.

Le premier atelier dirigé mardi par la conseillère en orientation professionnelle Maëva Duval avait pour thème "Découvrez l’outil de l’Ikigai et commencez votre voyage vers ce qui vous anime". "L’objectif de cet atelier, c’est de découvrir l’outil de l’Ikigai afin de trouver plus de sens dans sa vie en explorant ses quatre sphères, ce qu’on aime, ce pour quoi on est doué, ce pour quoi on est payé, et ce dont le monde a besoin", explique l’animatrice.

Un espace de libre-échange

Dans cet espace de libre-échange et de partage, les participantes ont pris la parole chacune leur tour devant tout le monde en répondant à des questions sur leurs quatre sphères. Une façon d’aider ces femmes à mieux se connaître pour préparer la mise en place de leurs projets personnels et professionnels. "Pour moi c’est important que les adultes puissent être épanouis professionnellement", détaille Maëva Duval.

Le prochain atelier aura lieu demain, jeudi 4 juillet, toujours au CIDFE. À nouveau animé par Maëva Duval, il s’agit d’un espace de parole intitulé : "Résilience – identifier ses ressources". Un thème qui fait également écho à la situation actuelle, que beaucoup des participantes au premier atelier ont évoqué comme une source de tension dans leur quotidien.