Quatre agents de surveillance de la voie publique (ASVP) de la ville de Païta et deux policiers municipaux, tous syndiqués à la Confédération nationale des travailleurs du Pacifique pour la liberté (CNTP) sont en grève depuis lundi (en photo : Tani Fitialeata, le secrétaire général adjoint du syndicat).

Installés devant la mairie, ils revendiquent cinq points : les conflits relationnels au travail, les problèmes de communication et de harcèlement moral, les conditions de travail, le favoritisme à l'embauche et les horaires de nuit, jours fériés et week-end non pris en compte.

Une rencontre s'est déroulée en mairie ce mercredi, en présence du maire Willy Gatuhau. Une méthode a été arrêtée lors de la réunion. "Nous allons proposer un calendrier de rencontres avec les syndicalistes pour étudier chaque point des revendications", explique Antoine Romain, le directeur de cabinet. Des rencontres qui devraient se dérouler, selon la mairie, sur plusieurs semaines et dont le calendrier devrait être connu d'ici à la fin de la semaine. "Cela veut dire qu'on discute, on a toujours dit qu'on était ouvert à la discussion, même si tout n'est pas du ressort de la mairie puisque certains points problématiques concernent la Nouvelle-Calédonie et l'évolution des statuts de la fonction publique", explique Antoine Romain.

Les grévistes restent, pour l'instant, mobilisés. "Nous avons fait des concessions depuis lundi pour libérer l'accès à l'hôtel de ville mais il reste des points à discuter", soulignent-ils. Une nouvelle rencontre avec le maire est prévue ce jeudi matin. La ville de Païta compte, au total, neuf ASVP et dix-sept policiers municipaux.