- A.T. | Crée le 25.11.2024 à 17h04 | Mis à jour le 25.11.2024 à 17h04ImprimerLe CSU qui avait déménagé en 2022 de l’Arène du Sud vers le poste de police du village, a été remis en état pour un montant d’1,5 million de francs. Photo Archives LNC / Joanna JullienSaccagé lors des émeutes, le poste de police municipale du village de Païta est de nouveau opérationnel, après six mois de fermeture. La remise en état de cette infrastructure, qui a coûté plus de 4 millions de francs, était jugée prioritaire par la ville.
C’est une réouverture très symbolique pour la commune de Païta. Et un soulagement pour la quinzaine de policiers, de gardes champêtres et d’agents de sécurité de la voie publique (ASVP) engagés par la ville. Depuis la fin de la semaine dernière, le poste de la police municipale, situé au cœur du village, est de nouveau opérationnel et peut accueillir le public. Et ce, après plus de dix mois de fermeture.
Cet établissement avait été pris pour cible par les émeutiers en mai dernier, qui ont saccagé, sans brûler, l’intérieur de cette infrastructure. "Tout a été cassé dans les bureaux, mais surtout dans le centre de supervision urbain (CSU) où l’ensemble des écrans et du matériel informatique a été détruit, explique André Guéry, 9ᵉ adjoint en charge de la sécurité, qui a visité ses locaux rénovés avec la maire Maryline D’arcangelo, ce lundi matin. C’était l’un des chantiers prioritaires à mener pour la ville afin de remettre sa police municipale, qui était jusque-là accueillie dans des préfabriqués à la mairie, dans ses murs pour retrouver un fonctionnement normal."
Retour au calme
Au total, le montant des réparations s’élève à 4,3 millions de francs pour la mairie, dont 1,5 million rien pour la rénovation du CSU. Et ce, sans compter les dégradations commises sur les caméras de vidéoprotection de la commune, dont la moitié a été détruite depuis les émeutes, soit une quinzaine sur un réseau de trente installations.
"Cette réouverture permet à la police municipale de retrouver, en coordination avec la gendarmerie, ses missions quotidiennes d’avant les émeutes comme la surveillance de toute la commune, l’accueil du public pour le dépôt de mains courantes, etc., poursuit André Guery, qui constate une franche amélioration de la situation sécuritaire à Païta. Les choses sont clairement rentrées dans l’ordre depuis un mois, sachant que nous bénéficions toujours de renforts de forces de l’ordre sur la commune. Cela va donc beaucoup mieux aujourd’hui."
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