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  • AFP | Crée le 24.01.2025 à 07h14 | Mis à jour le 24.01.2025 à 07h14
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    Des militants indépendantistes de plusieurs territoires ultramarins sont actuellement sur le Caillou pour un congrès du Front international de décolonisation. Ils se sont entre autres retrouvés dans les locaux de l’Union calédonienne, à l’Avenir, à Magent Photo Aurélia Dumté
    Des représentants de mouvements indépendantistes de plusieurs territoires ultramarins et de Corse sont réunis jeudi et vendredi en Nouvelle-Calédonie pour le congrès constitutif du "Front international de décolonisation". Une annonce faite en marge de la conférence de presse du FLNKS du jeudi 23 janvier.

    "Nous accueillons dans nos murs les frères du Front international de décolonisation qui se sont réunis il y a quelques mois en Azerbaïdjan et qui aspirent eux aussi à être libérés du joug colonial", a déclaré en marge de la conférence de presse du FLNKS qui se tenait jeudi 23 janvier, Aloisio Sako, du Rassemblement démocratique océanien.

    Ce "Congrès des dernières colonies françaises" regroupe les représentants de six territoires français et deux néerlandais et doit "décider du nom, de la charte politique et des statuts du Front international de décolonisation", a précisé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux l’indépendantiste martiniquais Francis Carole.

    Création du front de libération à Bakou

    En juillet, des représentants de formations indépendantistes françaises s’étaient accordés sur la création d’un "front de libération" commun lors d’un congrès organisé en Azerbaïdjan, en pleine tension entre Paris et ce pays du Caucase.

    Le Baku Initiative Group (BIG), une organisation promue par l’État azerbaïdjanais très impliquée dans le soutien aux mouvements indépendantistes français, a relayé sur ses réseaux sociaux l’évènement de jeudi et vendredi à Nouméa.

    Depuis des mois, Paris accuse Bakou d'"ingérence" et de manipulation sur la Nouvelle-Calédonie et plus généralement sur les Outre-mer, dans un contexte de tensions entre les deux capitales en raison du soutien de la France à l’Arménie, le rival historique de l’Azerbaïdjan.

    Le congrès de Nouméa réunit la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, la Nouvelle-Calédonie, la Corse et la Polynésie française pour ce qui concerne la France et, côté néerlandais, Bonaire et la partie sud de l’île de Saint-Martin (Sint Maarten).

    L’objectif est de décider d’actions communes, a précisé M. Carole, président du Parti pour la libération de la Martinique (Palima). "Nous ne pouvons pas rester des poissons d’agrément dans le bocal colonial", a-t-il affirmé.

    Selon Dominique Fochi, le secrétaire général de l’Union calédonienne (UC), les participants doivent ensuite se rendre au congrès du FLNKS organisé samedi et dimanche dans le fief indépendantiste de Saint-Louis, au Mont-Dore.

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