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  • | Crée le 05.04.2018 à 04h25 | Mis à jour le 05.04.2018 à 05h41
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    Ils étaient près d’une centaine à participer, mercredi après-midi, à la marche organisée par la mairie en partenariat avec la Fédération des femmes de Koumac. Photo I.C.
    Koumac. Hier après-midi, plusieurs habitants ont exprimé leur soutien à la jeune femme de Canala, victime d’agression sexuelle.

    Ils étaient près d’une centaine de personnes, enfants et adultes, à participer, hier après-midi, à la marche organisée par la mairie en partenariat avec la Fédération des femmes de Koumac, en soutien à la jeune femme de Canala, victime d’agression à caractère sexuel. « Nous sommes solidaires de cette jeune femme, car c’est grave ce qui s’est passé. Toute la population a été conviée. Effectivement, ce sont peut-être les femmes qui organisent cette marche parce que ce sont elles qui sont majoritairement touchées mais plus on est nombreux et mieux c’est », argumente Armande Duraisin, première adjointe au maire.

     

    « Ça concerne tout le monde »

    La mairie a été fermée à partir de 14 heures pendant la durée de la marche qui a emprunté la RT1 depuis la mairie jusqu’au giratoire du magasin AMN. De retour à la mairie, les organisatrices avaient prévu un temps de parole. Pour une participante qui a tenu à garder l’anonymat, c’est l’acte accompli à Canala qui l’a fait réagir. « J’estime que ces garçons n’ont aucun respect pour les femmes - leur maman, leurs sœurs. Quand on pense à ça, je suis plongée dans le désarroi. »

    Pour cet homme qui s’est joint aux femmes ce qui est arrivé dans la petite commune de la côte Est n’aurait jamais dû avoir lieu et ne doit plus se reproduire. « Il est important de faire cette marche pour montrer notre plus profonde désapprobation et dire que ça suffit. Il ne faut pas rester dans notre coin en disant que ça s’est passé là-bas sur l’autre côte. »

    « Ça concerne tout le monde, il faut mettre un terme à tout ça. Les gens qui ont fait cette horrible chose ont aussi une mère. Comment en sont-ils arrivés là ? », s’interroge le participant. « C’est le manque de respect le plus abject envers la femme. Cette mobilisation est importante pour dénoncer ces actes qu’on ne peut accepter. En tant qu’homme, je me considère solidaire de la femme. Ces violences gratuites, ça suffit. Stop, ce ne sont plus des choses à faire. C’est trop horrible, chacun a le droit de vivre dans la sérénité. »

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